À l’hôpital de Futuna, la ministre salue la capacité d’adaptation des soignants

La visite de l’hôpital de Kaleveleve est l’une des étapes les plus attendues du séjour ministériel. À Futuna ce jeudi 7 mars, la ministre a découvert des locaux vétustes, un manque de moyens mais elle a salué le travail des soignants.
« Kaleveleve est la honte de la République », l’ancien ministre des outre-mer Christian Estrosi n’avait pas caché son émotion en découvrant l’hôpital de Futuna. Une décennie plus tard, l’hôpital connaît encore de grandes difficultés au quotidien. Outre la vétusté de certains locaux, c’est surtout sur le manque de matériel et sur les difficultés d’approvisionnement en médicaments que les soignants ont souhaité alerter le ministre.  Yves BURCKEL est médecin urgentiste à Kaleveleve, il confie :

« C’est lié aux conditions de vols qui ne sont pas réguliers et également au mode de consommation. Quand on a des pics comme ça en période d’épidémie, il est imprévisible de pouvoir dire combien de temps vont durer les médicaments. Le problème de l’acheminement concerne aussi celui des malades. Il serait bien que l’on ait un plan de secours quand l’avion ne peut pas desservir l’île »

Sensible à la détresse de Kaleveleve, la ministre a surtout souligné la capacité d’adaptation du personnel. Annick Girardin a insisté sur ce point, rappelant les efforts des soignants malgré peu de moyens.

Pas d’annonces, elle a mis en avant le développement de la télé-médecine en solution aux problèmes de Futuna. 

Pour aller plus loin, voici le reportage de Marie-Jo Iloai et Nicolas Esturgie:
©wallisfutuna