L'AFD, Agence française de développement s'engage à nouveau à Wallis et Futuna

Philippe Renault, directeur de l'agence de Nouméa, et aussi régional océan pacifique de l'AFD (Agence française de développement) est actuellement sur Wallis. Un séjour marqué par la signature de 3 conventions.
Une poignée de main pour concrétiser l'engagement de l'AFD. Ce jeudi 5 novembre, 3 conventions sont ratifiées, sont une convention cadre signée entre le territoire et l'agence par le président de l'assemblée Atoloto Kolokilagi, le préfet Thierry Queffelec et le directeur régional de l'agence. Les 2 autres conventions concernent le lancement d'études sur la construction d'un EHPAD, établissement d'hébergement pour personnes agées dépendantes, et l'autre le développement de l'économie bleue  via la pêche hauturière.
Ces 2 conventions EHPAD-PÊCHE seront co-financées par l'AFD à hauteur de 60 mille euros pour chaque convention, et aussi par le contrat de convergence et de transformation : 150 000 euros pour l'EHPAD et 200 mille euros pour la pêche hauturière. Les précisions de Phillippe Renault, directeur régional pacifique de l'AFD interrogé par Mirna Kilama et Leone Vaitanoa :
©wallisfutuna
Wallis et Futuna se vident malheureusement de sa jeunesse et se retrouvent avec une population vieillissante. Selon les données du dernier recensement en 2018, la population baisse de 5,2 % entre 2013 et 2018, soit environ 600 personnes. L’âge médian est de 35 ans en 2018 contre 32 ans en 2013 et 28 ans en 2008. La part des personnes de 60 ans ou plus, atteint les 17 % contre 14 % il y a 5 ans. L'idée de construire un EHPAD sur le territoire ne fait pas l'unanimité. Dans la culture wallisienne et futunienne, cest un devoir de s'occuper des aînés, mais au fil du temps les mentalités évoluent. C'est l'un des projets travaillés en plus de celui de la pêche par Tuimatautu Vaitootai et son équipe de la commission des affaires sociales et du secteur primaire toujours au micro de Mirna Kilama et Leone Vaitanoa :
©wallisfutuna
L'AFD a fait son entrée sur le territoire au début des années 2000. L'établissement a surtout faciliter des prêts à l'habitat. Un dispositif qui a permit à des particuliers de financer leur projet de construction, mais il y a eu trop d'abus, des impayés. L'agence décide donc de verrouiller ce dispositif. 20 ans après, il revient pour accompagner le territoire dans la réalisation de certains projets.