Ce vendredi 14 mars, l'association Wallis lagon sécurité a coorganisé avec la gendarmerie une simulation de sauvetage en mer. Un exercice grandeur nature auquel ont participé tous les services de secours du territoire. L'objectif, optimiser les moyens de secours en mer. Le reportage de Leone Vaitanoa et Sofia Hoatau.
L'association a été créée il y a un an, et un premier exercice a été réalisé en mars 2024. L'association a renouvelé la simulation avec "l'ensemble des services sur les moyens maritimes, de travailler cette coordination avec la gendarmerie".
"Beaucoup de progrès par rapport à 2024, mais il reste encore beaucoup de travail"...
Le sauvetage en mer à Wallis a démarré le 2 mars 2024 avec la création de l'association, aidée par l'Etat, l'Europe, le territoire, des entreprises et des particuliers. "Aujourd'hui, on voit quelque chose de plus structuré. La communication est plus efficace, mais il y a encore beaucoup de travail comme l'achat d'un bateau hauturier", déclare Benjamin Negraz, président de l'association.
"30 ans de retard sur le sauvetage en mer"...
L'association espère que tous les moyens nécessaires se finalisent cette année, car "Wallis et Futuna est en retard de 30 ans sur le sauvetage en mer". L'association a effectué en 2024, 31 sorties, 7 sauvetages en mer, secouru plus d'une quarantaine de personnes, et a dû gérer un décès lors d'un sauvetage en pleine nuit.
L'association compte 29 bénévoles dont 27 qui ont participé à des entraînements en mer. Les explications de Benjamin Negraz, président de l'association Wallis lagon sécurité, il était l'invité plateau au journal télévisé ce vendredi 14 mars. Son entretien avec Mirna Kilama.