Le ministre de l'Education Nationale ne ferme pas la porte aux demandes des grévistes du primaire

Le sénateur Mikaele Kulimoetoke demande des explications au ministre de l'Education Nationale quant à la grève dans le primaire ©Facebook compte officiel de Mikaele Kulimoetoke
Alors que la grève dans le primaire, débutée le 02 mai dernier, est toujours en cours tout comme les négociations entre le syndicat FO Enseignement et le vice-rectorat, un nouvel épisode important s'est joué lors des questions au Gouvernement à Paris ce mercredi.

À l'occasion des Questions d'Actualité au Gouvernement, ce jour 07 juin 2023, le sénateur de Wallis et Futuna, Mikaele Kulimoetoke a interpellé le Ministre de l'Education Nationale et de la Jeunesse, Pap NDYAYE, sur la grève des Instituteurs du 1er degré toujours en cours actuellement à Wallis et Futuna depuis bientôt 6 semaines.

Le sénateur a rappelé le fait que la Loi du 05 janvier 2005 n'a pas été étendue à WF, alors que l'ordonnance du 15 février 2006 a fait appliquer cette même Loi de 2005 en Nouvelle Calédonie et en Polynésie Française.

Le ministre répond que des mesures d'augmentation des rémunérations vont s'opérer et que les négociations ne sont pas fermées. De même qu'il est opportun d'étudier la possibilité d'accorder aux enseignants du 1er degré le statut d'agents de l'Etat.

À Wallis et Futuna, les grévistes continuent de dénoncer un Etat "hors la loi" et expliquent que : " Les enseignants du 1er degré, dépourvus de contrat de travail, sont employés par un employeur sans personnalité morale, de ce fait, ils s'apparenteraient à des travailleurs au noir, depuis 54 ans. Le texte qui concède à la mission catholique le fonctionnement et l'organisation du 1er degré, n'est pas inscrit au Code de l'Education, HORS DE LA LOI !"

Le reportage de Lotana Moefana, Sofia Hoatau et Leone Vaitanoa

©Wallis