Moins de cas de leptospirose à Wallis et Futuna en ce début d'année

Même si la leptospirose est toujours d'actualité sur le territoire, 2 nouveaux cas seulement ont été confirmés à Futuna depuis le début de l'année. Nettement moins comparé à l'année dernière où 11 cas ont été enregistrés à la même période. 

A Futuna, 2 cas de leptospirose seulement ont été confirmés depuis le début de l'année. C'est peu comparé à l'année dernière où 11 cas ont été enregistrés à cette même période. En 2018, il y a eu 32 cas en tout confirmés à Futuna dont 3 décès, 33 cas en 2019. 
Selon les médecins de l'hôpital de Kaleveleve, cette baisse des cas en ce début d'année est dûe à la pluviométrie. Il ne pleut pas beaucoup ces temps-ci comparé à l'année dernière. 
Les médecins conseillent néanmoins la vigilance. ​​​​
Le reportage de Lotana Moefana et Tuliano Talomafaia
 
©wallisfutuna

La leptospirose est une maladie bactérienne présente dans le monde entier. Ses principaux réservoirs sont les rongeurs, en particulier les rats, qui excrètent la bactérie dans leur urine. Celle-ci se maintient assez facilement dans le milieu extérieur (eau douce, sols boueux), ce qui favorise la contamination. Chez l’homme, la maladie est souvent bénigne, mais peut conduire à l’insuffisance rénale, voire à la mort dans 5 à 20% des cas.

En France métropolitaine, elle touche environ 600 personnes chaque année, 50 ou 100 fois plus élevée dans les régions tropicales, comme les collectivités d’Outre-mer françaises ou de nombreux pays d’Amérique Latine et d’Asie du Sud-Est. On estime à plus d’un million le nombre de cas sévères de leptospirose par an dans le monde avec un taux de mortalité supérieur à 10 %. 

Certaines professions comme les agriculteurs, éleveurs, égoutiers, éboueurs et les personnes pratiquant des loisirs nautiques sont particulièrement à risque.