Les moyens de secours en mer à Wallis

la question des moyens de secours en mer
Après le sauvetage d'un voilier en mer le vendredi 5 juillet 2019, se pose la question des moyens dont dispose Wallis pour porter secours ou assistance en mer.
Ce vendredi 5 juillet 2019, un catamaran américain a pu être sauvé de la dérive par les secours de Wallis. Après l'alerte donnée par Wallis radio, la gendarmerie (1 embarcation à mettre à l'eau) , le service des phares et balises (bateau et barge), le service de l'environnement et les pompiers se sont mis en branle pour porter secours au voilier.
C'est là  " l'ensemble des moyens à sa disposition"  précise l'administration supérieure dans un communiqué.
3 particuliers possédant des bateaux ont également été réquisitionnés pour cette opération.

Pour aller plus loin sur ce sauvetage :https://la1ere.francetvinfo.fr/wallisfutuna/catamaran-americain-etait-detresse-passe-sud-wallis-727980.html?fbclid=IwAR0EfjNaTstDb2sRJK-4IEAUrqV8_BabSeCwSYkY6poLTL2wQ3ksr3_LCR4
Quels moyens à Wallis ?

Gaël Rousseau, le chef des services du cabinet du préfet de Wallis et Futuna était l'invité du Journal Télévisé de Wallis et Futuna la 1ère ce vendredi soir. Interrogé par Lafaela Liufau, il fait le point sur les moyens et les responsabilités lors d'une opération de secours en mer:
©Wallis et Futrua la 1ère

La prise en charge des coûts :

L'opération de secours de ce vendredi 5 juillet a duré plus de 6 heures. Le coût de la manoeuvre de sauvetage estimé à 4 760 000 CFP (40 000 euros) est supporté entièrement par l'administration supérieure. L'administration supérieure qui pourra toujours se retourner contre les plaisanciers malchanceux et leurs assurances pour tenter de récupérer les sommes engagés.

Il faut savoir aussi que l'essence des particuliers réquisitionnés est remboursée par l'administration supérieure. S'il y a eu des dégâts sur leur embarcations, ils seront également pris en charge par les autorités.

En cas de catastrophe et de "gros coup dur", des moyens et financements supplémentaires peuvent d'être débloqués de fonds spéciaux émanant du ministère des Outre-mer.