La pêche à la dynamite se pratique de moins en moins, mais serait toujours d'actualité dans le lagon de Wallis. Dangereuse pour l'homme et pour l'environnement marin, c'est un héritage du temps des américains au fenua.
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En 2011, Tate Heafala a failli perdre la vie en manipulant un engin explosif lors d’une partie de pêche. Une erreur d’appréciation qui a entraîné la perte de ses mains et d’une grande partie de ses organes vitaux. Aujourd’hui, il témoigne pour la première fois :
L’attrait pour les explosifs a commencé pendant la seconde guerre mondiale, avec l’arrivée des soldats américains à Wallis. Ils avaient l’habitude de faire des essais devant la population. Quand ils ont quitté le territoire, ils ont laissé une partie de leurs armes, dont plusieurs obus dissimulés ça et là et que l’on continue de découvrir en 2019. C’est à partir de ces obus abandonnés que les pêcheurs se procurent une partie de leurs explosifs.
Populaire il y a quelques années, la pêche à la dynamite commence à s’essouffler. Pascal Nicomette le constate sur des zones entièrement ravagées par ce type de pêche. Avec le temps et l’abandon de cette pratique, le corail y est revenu petit à petit.
Il faudra du temps pour faire disparaître les cicatrices laissées par les explosifs, à condition que l’on abandonne complètement cette méthode.
Les précisions dans ce reportage de Leone Vaitano'a et Mirna Kilama :
« Je prends la parole avec la honte et une certaine gêne. J’ai fait une erreur. Je n’ai pas été assez vigilant. Je l’avais tellement pratiquée que j’ai perdu les réflexes de précautions. J’ai commencé à pêcher à la dynamite parce-que je voulais du poisson à tout prix et pourtant je sais pêcher au harpon et au filet… Je connaissais des personnes qui avaient des explosifs et je m’en suis procuré. J’ai continué jusqu’au jour où l’accident est survenu. »
L’attrait pour les explosifs a commencé pendant la seconde guerre mondiale, avec l’arrivée des soldats américains à Wallis. Ils avaient l’habitude de faire des essais devant la population. Quand ils ont quitté le territoire, ils ont laissé une partie de leurs armes, dont plusieurs obus dissimulés ça et là et que l’on continue de découvrir en 2019. C’est à partir de ces obus abandonnés que les pêcheurs se procurent une partie de leurs explosifs.
Populaire il y a quelques années, la pêche à la dynamite commence à s’essouffler. Pascal Nicomette le constate sur des zones entièrement ravagées par ce type de pêche. Avec le temps et l’abandon de cette pratique, le corail y est revenu petit à petit.
Il faudra du temps pour faire disparaître les cicatrices laissées par les explosifs, à condition que l’on abandonne complètement cette méthode.
Les précisions dans ce reportage de Leone Vaitano'a et Mirna Kilama :