Ils avaient planté 2000 plans de palétuviers avec l'aide du service de l'environnement et leur enseignant. ils sont partis en fumée la veille de leur plantation dans la mangrove suite à un acte de vandalisme. Les écoliers de Mala'efou sont restés motivés. Les 130 plans sauvés ont été replantés
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Malgré les péripéties et l'incendie du fruit de leur travail, l'opération reboisement de la mangrove a quand même eu lieu. Les élèves de CM2 de Mala'efo'ou de Wallis et de Ninivé ont planté une centaine de plants de palétuvier épargnée par les flammes. En début de semaine plus de 90% de la pépinière de mangrove du sud est parti en fumée suite à un acte de vandalisme. Malgré tout ces jeunes protecteurs de l'environnement ont tout de même réalisé une bonne action.
La jeune Anamalia ne cache cependant pas sa déception après cet acte malveillant: "Je suis déçue parce qu’on a besoin de la mangrove, ça nous protège".
Folivao et Mikaele sont bien conscient de l'importance de la mangrove. ils ont trié les plants brûlés. Au final une centaine de plan a pu être sauvée. Le travail doit continuer : "on replante les palétuviers, ça sert à ralentir les effets du réchauffement climatique. Il faut en planter un peu plus. Il faut creuser, et planter avec toute la botte de terre. Je l’ai appelé mon plant de mangrove, « Hermès », dieu de la vitesse dans la mythologie grecque comme ça, ça pousse vite".
Les enfants ne plantent pas n’importe comment. Ils suivent les consignes donnés par l’agent du Service de l’Environnement. Chloé Desmots coordinatrice du projet, nous explique la méthode employée pour replanter: "le système de la corde c’est pour que les pieds de mangrove soient plantés à 1 m d’écart les uns des autres... pour qu’ils aient la place de pousser. Je trouvais ça plutôt pédagogique pour les enfants pour que ce soit moins compliqué parce qu’on a quand même une quarantaine d’enfants là".
L' agent de l’Association de Utufua, Sanele Munikihaafata se chargera du suivi de cette toute nouvelle plantation : " tous les matins, je vérifierai si tout va bien selon les marées, il faut pas que ces nouveaux plants soient étouffées par les algues ou quoi que ce soit".
Un projet initié par l’Association de Utufua rejoint par les écoles de Mala’efo’ou et Ninive. Sensibiliser dès le plus jeune âge, un pari sur l'avenir de notre fenua et de notre planète.
Notre reportage vidéo signé Marie jo Iloai et Mélodie Sione :
La jeune Anamalia ne cache cependant pas sa déception après cet acte malveillant: "Je suis déçue parce qu’on a besoin de la mangrove, ça nous protège".
Folivao et Mikaele sont bien conscient de l'importance de la mangrove. ils ont trié les plants brûlés. Au final une centaine de plan a pu être sauvée. Le travail doit continuer : "on replante les palétuviers, ça sert à ralentir les effets du réchauffement climatique. Il faut en planter un peu plus. Il faut creuser, et planter avec toute la botte de terre. Je l’ai appelé mon plant de mangrove, « Hermès », dieu de la vitesse dans la mythologie grecque comme ça, ça pousse vite".
Les enfants ne plantent pas n’importe comment. Ils suivent les consignes donnés par l’agent du Service de l’Environnement. Chloé Desmots coordinatrice du projet, nous explique la méthode employée pour replanter: "le système de la corde c’est pour que les pieds de mangrove soient plantés à 1 m d’écart les uns des autres... pour qu’ils aient la place de pousser. Je trouvais ça plutôt pédagogique pour les enfants pour que ce soit moins compliqué parce qu’on a quand même une quarantaine d’enfants là".
L' agent de l’Association de Utufua, Sanele Munikihaafata se chargera du suivi de cette toute nouvelle plantation : " tous les matins, je vérifierai si tout va bien selon les marées, il faut pas que ces nouveaux plants soient étouffées par les algues ou quoi que ce soit".
Un projet initié par l’Association de Utufua rejoint par les écoles de Mala’efo’ou et Ninive. Sensibiliser dès le plus jeune âge, un pari sur l'avenir de notre fenua et de notre planète.
Notre reportage vidéo signé Marie jo Iloai et Mélodie Sione :