Se rendre à son travail, s'occuper de son jardin, voilà des activités qui paraissent anodines. Pourtant, c'est le quotidien de Jean-Claude Takala depuis peu. Dépisté en 2012 d'insuffisance rénale, il est parti en France en 2013 afin d'exploiter toutes les solutions possibles pour se soigner. Au Fenua, l'accompagnement à la greffe est quasi inexistant.
Un long chemin vers la guérison
Il a fallu presque 5 ans à Jean-Claude pour obtenir une greffe de rein. Professeur au collège de Lano, il a d'abord bénéficié d'un arrêt de travail en longue maladie puis a exercé dans un collège à Grenoble. Son quotidien était principalement rythmé par ses séances d'hémodialyse, réalisées trois fois par semaine. Enfin greffé, il se dit miraculé, d'autant plus qu'il était atteint d'une maladie rare : la maladie du berger. Cette maladie auto-immune affaiblit surtout la partie du rein qui filtre les déchets. Alors quand le calendrier affiche la date du 17 octobre, Jean-Claude ne peut pas s'empêcher de penser à tout le chemin qu'il a parcouru.
De retour chez lui, il est ravi d'exercer sa profession, connue comme celle qui transmet des savoirs. Jean-Claude n'hésite pas à sensibiliser ses élèves aux risques des maladies chroniques. Elles mènent à l'insuffisance rénale, comme le diabète. Pour rappel, le diabète touchait environ 20% de notre population en 2023.