[PORTRAIT] Le don d'organe lui a offert un nouveau souffle de vie

Le don d'organes, tous concernés
Le 17 octobre marque la journée mondiale du don d'organes. C'est l'occasion de sensibiliser sur son importance. Les receveurs sont, pour la plupart, atteints de maladies chroniques. Nous avons rencontré l'un d'entre eux.

Se rendre à son travail, s'occuper de son jardin, voilà des activités qui paraissent anodines. Pourtant, c'est le quotidien de Jean-Claude Takala depuis peu. Dépisté en 2012 d'insuffisance rénale, il est parti en France en 2013 afin d'exploiter toutes les solutions possibles pour se soigner. Au Fenua, l'accompagnement à la greffe est quasi inexistant.

Un long chemin vers la guérison

Il a fallu presque 5 ans à Jean-Claude pour obtenir une greffe de rein. Professeur au collège de Lano, il a d'abord bénéficié d'un arrêt de travail en longue maladie puis a exercé dans un collège à Grenoble. Son quotidien était principalement rythmé par ses séances d'hémodialyse, réalisées trois fois par semaine. Enfin greffé, il se dit miraculé, d'autant plus qu'il était atteint d'une maladie rare : la maladie du berger. Cette maladie auto-immune affaiblit surtout la partie du rein qui filtre les déchets. Alors quand le calendrier affiche la date du 17 octobre, Jean-Claude ne peut pas s'empêcher de penser à tout le chemin qu'il a parcouru.

©Wallis

De retour chez lui, il est ravi d'exercer sa profession, connue comme celle qui transmet des savoirs. Jean-Claude n'hésite pas à sensibiliser ses élèves aux risques des maladies chroniques. Elles mènent à l'insuffisance rénale, comme le diabète. Pour rappel, le diabète touchait environ 20% de notre population en 2023.