Premier poulailler en plein air à Wallis : la qualité dans la nature

Premier poulailler mobile
Les œufs sont trop souvent en pénurie au fenua. Malgré les 2 fermes locales de Wallis, et une importation régulière, l’offre ne suffit pas ! Une ferme supplémentaire est sortie de terre il y a 6 mois dans le nord d’Uvéa. Un lancement timide mais qui gagne en constance car ce projet est suivi de près par la direction des services de l’agriculture.

"NJ Farm" est un projet du jeune couple Jonas et Nanise dans le nord de Wallis. Élever les poules en plein air et vendre des œufs frais, un rêve qui s'est concrétisé. Aujourd'hui, leur ferme compte 500 poules en production, 360 œufs sont mis en vente au quotidien dans les commerces. Le poulailler est mobile donc cela demande beaucoup de travail. Mais Jonas ne recule en rien. Ses poules sont nourries 90% en végétal et le reste en farine de poisson. Voilà un an que le couple a lancé son projet.

Je dois toujours veiller à ce qu'elles aient à boire, l'eau est primordiale parce qu'ici à Wallis il fait chaud. Sans oublier la clôture qui maintient éloigner les susceptibles prédateurs notamment les chiens. On doit tout le temps déplacer la clôture, il faut au moins un mois pour changer. Je ne sais pas pour les autres, mais pour moi, il y a une grande différence de goût entre les œufs importés et ceux que je vends. Il y a comme un goût spécial, je ne peux pas l'expliquer

Jonas Fisiipeau, jeune entrepreneur

Le projet est accompagné techniquement et financièrement par la DSA (Direction des Servces de l'Agriculture) cofinancé par le ministère de l'agriculture et le territoire. Jonas n'a qu'une seule obligation, faire en sorte que le projet dure dans le temps.

"Aujourd'hui, on mesure aussi les paramètres techniques et économiques pour évaluer le revenu réel de l'activité au bout d'un an." Bertrand Cailly ingénieur agronome économie agricole, aides de l'état et accompagnateur du projet.

L'objectif de NJ Farm est d'avoir à terme 1 500 poules dans ce système tournant, ce qui ferait une production journalière de plus de mille œufs.

Le reportage de Marie-Jo Fotutata et Sofia Hoatau. 

©Wallis