Pio Pakaina est le président de cette commission, en tant que jeune, il est le mieux placé pour évoquer ce problème :
Des sujets difficiles certes mais pas vraiment pour des jeunes confiants. Ils saisissent l’opportunité pour se faire entendre.« Nous avons remarqué et même vu au lycée plusieurs jeunes soûls dès midi et notre idée en commission est de faire le lien avec l’encadrement, pourquoi ne pas proposer de réorganiser le travail des surveillants, ils sont 5, c’est-à-dire qu’un seul travaille au bureau et que les 4 autres fassent le tour de l’établissement, je suis sûr qu’ils verront d’eux-mêmes la réalité ainsi ils pourraient aider ces jeunes en essayant de les convaincre à aller en cours ».
La vice-présidente de la commission, Mathilda Siakinu’u s’inquiète pour l’avenir :
Six heures de travaux, d’échanges. Le temps pour les jeunes d’exprimer leur ressenti et de proposer des solutions. L’élu adulte en est même très impressionné. La présidente de la commission de la jeunesse, Lavinia Tagane déclare :« Je pense surtout à mon petit frère, mes cousins / cousines je ne voudrais pas qu’ils vivent les mêmes problèmes que nous au lycée, voilà pourquoi j’ai accepté d’être élue ».
« C’est toujours surprenant de la part des enfants d’avoir des avis, qu’ils fassent remonter tous les problèmes qu’ils rencontrent. Quelles sont les actions à mettre en place pour pallier ce qu’ils considèrent comme des violences »
Dernier jour de session ce mardi 16 octobre avec au programme, le bilan pour chaque commission le matin et l’après-midi est réservé à la présentation des vœux. Suite à cela, les élus adultes travailleront ces vœux en commissions internes pour des propositions à relayer aux services concernés et aux autorités.
Le reportage complet d'Ana VAKALEPU et Nicolas ESTURGIE :