Dans le Pacifique, chaque île a ses spécificités et mettre en place une politique de pêche met parfois plusieurs années de négociations avec les différents acteurs. La Polynésie Française avec ses 118 îles produit annuellement 4300 tonnes de poisson. Voyant ses ressources diminuer chaque année, elle a mis en place des zones de pêche réglementées en 2010.
En Nouvelle-Calédonie et surtout dans ses îles, les réserves naturelles sont gérées par la coutume.
Gwladys BAKO de la direction du développement durable en Province des Iles :
« La mise en place des aires naturelles coutumières ça a été un processus qui demande beaucoup d’échanges avec les locaux, les coutumiers, les associations environnementales.. La finalité est que ces zones là sont gérées par les coutumiers, c’est une volonté de la Province de partir sur des initiatives locales pour que ça soit mieux accepté par les gens »
L’aire marine localement gérée est un principe qui a déjà fait ses preuves ailleurs. C’est une question de volonté des principaux concernés selon Caroline VIEUX, experte en aire marine localement gérée :
« Dans la région la tête de pont c’est vraiment Fidji qui a développé quasiment 3 quarts des communautés côtières qui sont impliquées dans la gestion de leur espace lagonnaire. C’est un exemple assez édifiant masi on a quand même beaucoup de pays. On a les îles Samoa, Salomon, Vanuatu avec plus d’une centaine de sites qui sont gérés donc le Pacifique est très actif dans la gestion des ressources marines… S’il y a autant de communautés impliquées c’est qu’elles y voient un intérêt »
La mise en place d’un PGEM Plan de Gestion de l’Espace Maritime à Wallis et Futuna est un sujet qui date de 2008.