La question statutaire de Wallis et Futuna évoquée par les élus lors de leur rencontre avec Emmanuel Macron

Une délégation de Wallis et Futuna dont le préfet, le député, le président de l'Assemblée Territoriale a rencontré le Président de la République Emmanuel Macron lors de sa visite en Nouvelle Calédonie. Ils se sont s'entretenus avec le chef de l'Etat sur la question de la réforme statutaire.
Un certain nombre de points précis de la réforme statutaire a été mis en avant par la délégation lors de cet entretien de 25 minutes avec le chef de l’état vendredi 4 mai 2018 à Nouméa. La représentation de la réforme, la  possibilité de l’assemblée territoriale de saisir directement les différentes institutions ou encore des réformes réglementaires comme par exemple la durée du mandat du président de l’assemblée territoriale. Selon David Vergé, ce sont des points qui ont été évoqués lors des assises des outres mers et qui seront discutés en juin prochain lors de la session administrative  afin de faire évoluer de façon ponctuelle ou définitive le statut de 1961.

David Vergé, Président de l'Assemblée territoriale : D’ailleurs comme chacun des gouvernements qui se sont succédés, l’Etat nous a répondu qu’il était à l’écoute des Wallisiens et des Futuniens et que cela nous appartenait de rendre ce statut de 1961 plus wallisien et futunien pour que çà colle avec la réalité de notre territoire.


Une réforme adaptée à la réalité de notre territoire, c’est ce que souhaite également Sylvain Brial, le député de Wallis et Futuna. Présent aussi à cette rencontre avec le Président Macron, le député a fait part au chef de l’Etat du souhait de nos souverains de le recevoir à Wallis et Futuna afin de constater par lui-même les points à réformer.

Sylvain Brial, le député de Wallis et futuna : le fait d’ouvrir la discussion avec le Président de la République sur la réforme statutaire est très important, car il faut avoir un résultat satisfaisant de ces discussions et surtout avoir des bonnes réformes pour le territoire. Mais ce sujet ne se discute pas en deux jours au contraire il faut des jours, des semaines voire des mois. Il faut prendre le temps de le faire car c’est un point difficile et délicat à traiter car il s’agit de la réforme de 1961, tout le monde est concerné.


Le président de l’assemblée territoriale, David vergé, chef de délégation  a aussi sollicité une rencontre entre le chef de l’Etat et les trois rois du territoire à l’Elysée. Un Accord de principe a été donné pour fin août afin de préparer une délégation protocolaire. L’occasion de travailler sur une partie de la réforme institutionnelle mais surtout d’exposer les problématiques sur les budgets de circonscription.