La première ministre Elisabeth Borne a présenté mardi 10 janvier, les points majeurs de la réforme des retraites … 43 ans, c’est le nombre d’années qu’il faut cotiser pour espérer bénéficier d’une retraite à taux plein, 64 ans celui pour un départ à la retraite à partir de 2030 et 1200 euros bruts celui du salaire minimum mensuel. Les syndicats ont d'ores et déjà annoncé une première journée de mobilisation le 19 janvier prochain.
Ici à Wallis et Futuna cette réforme des retraites n'impacte qu’une partie de la population active qui est employée par la fonction publique car les autres dépendent de la caisse de retraite du territoire qui est régie par d’autres accords.
Parmi les réactions à Wallis et Futuna, celle de Thierry Siuli, secrétaire générale FO-enseignement, est vent debout contre cette réforme, il affirme qu'il n'hésitera pas à se mobiliser. Il est interrogé par Sofia Hoatau et Youssrah Mahadali
“ Les paramètres sont au vert d’après les dire et ne nécessitent pas une telle mesure, donc je ne comprends pas ce coup de force effectué par le gouvernement pour mettre en place cette réforme ” “ Je ne vois qu’un allongement du temps de travail, c’est inhumain ! Heureusement ici nous avons notre propre caisse de retraite donc ne seront impactés que les salariés de la fonction publique. Mais au niveau local nous allons les soutenir sur la mobilisation du 19 janvier "
Thierry Siuliau micro de Sofia Hoatau et Youssrah Mahadali
"Cette réforme, c'est un risque, c’est dangereux, c’est injuste "
Selon Telesia Keletaona, présidente de l’association des retraités de Wallis et Futuna et ancienne enseignante, repousser la retraite c’est anticiper la mort.
“ C’est un risque, c’est dangereux, c’est injuste. Pour les métiers pénibles par exemple aller jusqu'à 64 ou 67 c’est tuer la personne avant l’heure. Pour ma part, en tant qu’ancienne institutrice la retraite à 58 c’était vraiment l’idéal”
Telesia Keletaona, présidente de l'association des retraites de WF et ex-enseignanteau micro de Sofia Hoatau et Youssrah Mahadali