Réforme du baccalauréat : un diplôme à la carte

Le baccalauréat affiche une forme nouvelle depuis 2020. Il compte une part plus importante de contrôle continu. Les élèves "choisissent" leur examen dès la classe de 1ère. 

Dorénavant les séries disparaissent au profit d’un enseignement commun et spécialisé. On parle alors d'un diplôme général, technologique ou professionnel.

La réforme du Baccalauréat est appliquée à Wallis et Futuna et en Nouvelle-Calédonie depuis 2020. Et ces changements concernent en premier lieu les élèves de 1ere.  La proviseure du lycée d'Etat de Mata Utu explique : 

On est passé d'un sprint à une course de fond. Les élèves ont une partie contrôle continu qui compte pour 40% et 60% pour l'examen final. Parmi les 40% il y a 10% pour les bulletins scolaires

France Lacour-Millet, proviseure adjointe du Lycée de Mata Utu

 

Un bac à la carte pour affiner le parcours

 

En classe de première, les lycéens doivent faire des choix soit technologique, soit généraux. Parmi les choix généraux il y a trois choix de spécialités parmi sept en classe de première. Selon France Lacour-Millet, après la première, les élèves abandonnent l'un de leurs choix pour qu'il n'en reste que deux en terminale afin d'affiner leur parcrous. Les élèves peuvent ensuite ajouter des enseignements compélmentaires ou facultatifs qui leur donne un parcours personnalisé. Une réforme censée mieux les accompagner vers l'enseignement supérieur.

Un emploi du temps à la carte pour les redoublants

 

Une organisation particulière a été faite pour ceux qui n'ont pas obtenu leur diplôme en 2020. Des tableaux de correspondance ont été établis pour que ces redoublants aient un emploi du temps à la carte. La proviseure adjointe du lycée continue: 

Cela leur permet de récupérer les enseignements de spécialité qu'ils avaient l'année dernière et pour lesquels ils ont plus d'appétence. Même s'ils ont échoué avec leurs acquis. Ca devrait passer cette année pour le bac

France Lacour-Millet

C'est un véritable tounant pour tous les lycéens. Précisions dans ce reportage de Mirna Kilama et Leone Vaitanoa: