Pascal Nicomette est moniteur de plongée :
"On demande aux plongeurs de remonter lentement, de faire un 360° et de se signaler, on a des systèmes avec des parachutes de sortie, qu’on appelle des parachutes de paliers, on peut très bien envoyer un parachute pour dire faites attention, il y a des plongeurs. Pour ceux qui vont sous l’eau, il faut toujours être à deux, un en surface qui signale qu’il y a un autre plongeur sous l’eau, ce sont les règles de la sécurité en apnée. Pour les pêcheurs se signaler par une bouée rouge, rouge et blanc, la croix de saint André qui signale l’activité de pêche, et sur le bateau mettre un pavillon.
Seteni Tuaauli est pêcheur professionnel :
"Après vérification du matériel, on répartit les rôles, qui descend et qui reste sur le bateau pour surveiller, et pour prévenir les bateaux en approche qu’il y a des plongeurs dans la zone en agitant un fusil sous-marin".
La circulation dans le lagon, n’est pas aussi dense que sur le réseau routier. Mais en en période de vacances, et donc de forte affluence dans les îlots, une extrême prudence est de mise, surtout pour les plaisanciers.
Pascal Nicomette est moniteur de plongée :
"A tous ceux qui ont des bateaux, il faut être ultra prudent, surtout à l’approche des îlots, parce qu’il y a tout le temps des gens dans l’eau, il peut y avoir des plongeurs amateurs qui ne se signalent pas, ils ont beau se mettre le long du tombant, si le bateau longe le tombant, il y a risque d’accident."
Tous les professionnels de la mer s’accordent à le dire : il n’y a pas assez de campagnes d’information et de sensibilisation du grand public à la sécurité en mer sur le territoire. Ils déplorent également l’absence de structure dédiée entièrement aux secours en mer. A Wallis et Futuna, c’est la gendarmerie qui a cette compétence.