Taifisi Folitu’u est passionné de bois local. Il scie depuis 8 ans. Sa scierie travaille principalement le pinus et fait vivre aujourd’hui une 10aine d’employés.
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Taifisi Folitu’u est passionné de bois local. Il scie depuis 8 ans. Sa scierie travaille principalement le pinus et fait vivre aujourd’hui une 10aine d’employés.
Des pinus de plus de 40 ans à portée de main sur le fenua, « ce serait bien dommage de ne pas exploiter cette richesse » dit Taifisi Folitu’u. En 2010, il ouvre sa scierie avec 3 employés. Pour y arriver, Taifisi a parcouru un long chemin.
« Je n’y connaissais rien à la scierie, confie t-il. Mais le bois est un matériau qui me tient à cœur. » Sa passion pour le bois a commencé en 2004. A Paris, Taifisi fait des études d’ingénieur en bâtiment. Pendant un an, il côtoie des étudiants de plusieurs pays : Russes, Chinois… Taifisi Folitu’u se souvient être le seul originaire du Pacifique. Il a la chance de bénéficier du programme 40 cadres. Le dispositif d’aide vient d’être créé à Wallis et Futuna, il permet de financer des formations hors territoire avec promesse d’emploi au retour.
Une dizaine d’employés
En 2006, l’enfant du fenua rentre au pays. Taifisi fait ses premiers pas dans la vie professionnelle, professeur de maths quelques mois, puis chargé de mission à l’Assemblée Territoriale, « juste le temps de comprendre le fonctionnement », dit-il avec le sourire.
Par la suite, Taifisi ouvre son bureau d’études avec toujours en tête son projet de créer sa scierie.
Grâce à ces 2 années d’activité, Taifisi Folitu’u peut enfin acheter sa toute première scie. Depuis, il tente d’équiper son entreprise pour la développer.
Aujourd’hui, il fait vivre une dizaine d’employés. En 2015, il paye sa patente de construction : Taifisi Folitu’u veut à tout prix prouver aux autorités, aux Wallisiens et Futuniens qu’on peut faire beaucoup de choses avec le bois local, comme des maisons préfabriquées. Son rêve est en train de devenir réalité.
Des pinus de plus de 40 ans à portée de main sur le fenua, « ce serait bien dommage de ne pas exploiter cette richesse » dit Taifisi Folitu’u. En 2010, il ouvre sa scierie avec 3 employés. Pour y arriver, Taifisi a parcouru un long chemin.
« Je n’y connaissais rien à la scierie, confie t-il. Mais le bois est un matériau qui me tient à cœur. » Sa passion pour le bois a commencé en 2004. A Paris, Taifisi fait des études d’ingénieur en bâtiment. Pendant un an, il côtoie des étudiants de plusieurs pays : Russes, Chinois… Taifisi Folitu’u se souvient être le seul originaire du Pacifique. Il a la chance de bénéficier du programme 40 cadres. Le dispositif d’aide vient d’être créé à Wallis et Futuna, il permet de financer des formations hors territoire avec promesse d’emploi au retour.
Une dizaine d’employés
En 2006, l’enfant du fenua rentre au pays. Taifisi fait ses premiers pas dans la vie professionnelle, professeur de maths quelques mois, puis chargé de mission à l’Assemblée Territoriale, « juste le temps de comprendre le fonctionnement », dit-il avec le sourire.
Par la suite, Taifisi ouvre son bureau d’études avec toujours en tête son projet de créer sa scierie.
Grâce à ces 2 années d’activité, Taifisi Folitu’u peut enfin acheter sa toute première scie. Depuis, il tente d’équiper son entreprise pour la développer.
Aujourd’hui, il fait vivre une dizaine d’employés. En 2015, il paye sa patente de construction : Taifisi Folitu’u veut à tout prix prouver aux autorités, aux Wallisiens et Futuniens qu’on peut faire beaucoup de choses avec le bois local, comme des maisons préfabriquées. Son rêve est en train de devenir réalité.