Cette mission fait suite au conflit social des pompiers de Wallis et Futuna qui a mobilisé 9 sapeurs-pompiers à l’appel du syndicat CFDT. Pour rappel, leur mouvement illimité a démarré mardi 18 septembre 2018 et a duré trois semaines. Trois points figurent dans le cahier de revendication des grévistes : les conditions de travail, le cadre d’emploi des sapeurs-pompiers et les questions de budget.
Il y a des espaces d’amélioration sur quelques éléments techniques. On a vu des véhicules récents, des véhicules plus anciens. On a pu voir également des conditions d’hébergement qui sont parfois défavorables. Nous savons qu’il y a un projet de centre de secours en cours. Certains travaux ont déjà commencé, d’autres en cours et d’autres qui sont à faire.
Les sapeurs-pompiers du territoire compte sur cette mission pour améliorer leur condition de travail afin d’assurer la protection de la population. Gilles Bazir est conscient de la situation des sapeurs-pompiers.
Nous sommes ici pour pouvoir formuler des propositions sur des évolutions possibles d’organisation, de fonctionnement et peut être de financement afin que cette fonction soit prise en compte le mieux possible ici à Wallis et Futuna. Nous sommes conscients que ce territoire est menacé par différents risques importants comme les cyclones et les tsunamis.
Les rencontres se poursuivent avec les autorités locales et les sapeurs-pompiers comme celle prévue ce mardi 19 mars avec les pompiers d’Uvea avant le retour à Paris ce mercredi 20 mars.