Découverte avec le fai koka, ou la préparation de l’étoffe de gatu, le tapa. Elle a mobilisé les femmes du village de Haatofo toute une journée. Le gatu est un élément essentiel de la coutume wallisienne, mais sa fabrication tend à disparaître. Un savoir faire maîtrisé par les anciens.
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Une tradition de plus en plus rare : le "fai koka", ou la préparation de l’étoffe de gatu. Elle a mobilisé les femmes du village de Haatofo , à Wallis toute une journée. Elles sont venues aider Kilisi Vaikuamoho à l’ouvrage. Le gatu est un élément essentiel de la coutume wallisienne, mais sa fabrication tend à disparaître
Dans la case de Kilisi Vaikuamoho, l’agitation est collective. Une quinzaine de villageoises a investi la pièce principale. Des petites mains actives, confectionnent l’étoffe de gatu. Le produit fini appartiendra à Kilisi. A 61 ans, c’est la septième fois qu’elle organise un " fai koka", pour chaque occasion, elle peut compter sur ses consoeurs du village.
Les écorces de mûrier sont assemblées avec de la colle artisanale puis colorées avec une teinture de racines de palétuviers. Les motifs sont réalisés à l’encre noire.
Après avoir minutieusement roulé le gatu, les femmes le déroulent au soleil. Si ce travail a duré une journée, Les préparatifs de ce fai koka remontent à deux ans… un long travail. Selon Sifina, venue donner la main, les jeunes générations n’ont plus cette patience.
Plus de cent trente mètres de gatu ont pu être réalisés. Des étoffes précieuses sur lesquelles les femmes pourront compter lors d’événements coutumiers.
Le reportage de Stéphanie Vili et Mika Valugofulu:
Dans la case de Kilisi Vaikuamoho, l’agitation est collective. Une quinzaine de villageoises a investi la pièce principale. Des petites mains actives, confectionnent l’étoffe de gatu. Le produit fini appartiendra à Kilisi. A 61 ans, c’est la septième fois qu’elle organise un " fai koka", pour chaque occasion, elle peut compter sur ses consoeurs du village.
Les écorces de mûrier sont assemblées avec de la colle artisanale puis colorées avec une teinture de racines de palétuviers. Les motifs sont réalisés à l’encre noire.
Après avoir minutieusement roulé le gatu, les femmes le déroulent au soleil. Si ce travail a duré une journée, Les préparatifs de ce fai koka remontent à deux ans… un long travail. Selon Sifina, venue donner la main, les jeunes générations n’ont plus cette patience.
Plus de cent trente mètres de gatu ont pu être réalisés. Des étoffes précieuses sur lesquelles les femmes pourront compter lors d’événements coutumiers.
Le reportage de Stéphanie Vili et Mika Valugofulu: