Le téléphone portable à l'école, une réglementation à adapter

Cette rentrée scolaire 2018 est marquée par la mise en place d'une réglementation autour de l'utilisation des téléphones portables. Le ministère de l'éducation nationale souhaite renforcer l'interdiction du portable mais cette mesure n'est pas facile à mettre en place.
A la récréation de ce matin, pas mal de jeunes ont sauté sur l’occasion pour aller sur internet ou pour jouer tout simplement avec leurs téléphones portables 
Mathieu fait parti de cela : « y a pas encore de cas de vols à Wallis donc pour moi ça gêne pas d’en avoir au lycée ». Pour Karim il est normal qu’on l’interdise en classe car si le professeur parle pendant qu’on est au téléphone, c’est un manque de respect.

En théorie, les portables doivent rester éteints dans les sacs. Le code de l’éducation (applicable à la rentrée 2018 de l' hexagone) précise que le téléphone est interdit « durant toute activité d’enseignement et dans les lieux prévus par le règlement intérieur » de chaque établissement, en règle générale les centres de documentation et d’information (CDI), les couloirs, la cantine et la cours de récréation. Mais, c’est extrêmement difficile à faire respecter, nous disent certains professeurs ou enseignants qui ne veulent pas devenir des "flics".

Des consignes sont toutefois données dès cette rentrée, précise Annick Baillou, la Vice-Rectrice de Wallis et Futuna : " Effectivement, il peut y avoir des usages pédagogiques du téléphone portable donc on ne peut pas interdire son usage».  


Rémi ajoute : « même en classe il y a des professeurs qui en sont d’accord, genre en maths, il dit que c’est bon pour utiliser la calculatrice ».

Des modifications sont envisagées au niveau du règlement intérieur des établissements. A partir de ces expériences, le ministère de l’Education Nationale pourra donner une règle valable pour tous. En attendant, vigilance au Vice-Rectorat pour qu’il n’y ait pas de dérapages avec l’usage de ces outils numériques dans les écoles, collèges et lycée. Des vidéos parfois inappropriées de jeunes finissent parfois sur les réseaux sociaux.