Ce jeudi 20 juin 2019, les élus ont adopté tant bien que mal la stratégie et le contrat de convergence grâce aux 10 voix de la majorité. Ces dossiers ont alimenté de vifs débats à l'Assemblée Territoriale, un jour avant la fermeture de la session administrative.
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Ambiance à couteaux tirés au sein de l’hémicycle territorial. Depuis l’ouverture de la session administrative, lundi 17 juin 2019, les tensions n’ont cessé de s’amplifier, trouvant leur plus haut point, lors du vote du contrat de convergence et de transformation 2019-2022. Cette première étape de la stratégie de convergence 2030 a été adoptée malgré la levée de bouclier des 8 élus de l’opposition et de Toma Savea de la majorité.
Au début de la session, Toma Savea de la majorité avait d’ores et déjà annoncé qu’il s’abstiendrait de voter ce dossier :
L’élu de Sigave déplore entre autres, le partage des crédits à 60% pour Wallis et 40% pour Futuna.
Le contrat de convergence doit être signé entre le 8 et le 9 juillet à Matignon en présence du premier ministre Edouard Phillippe et de nos autorités politiques et coutumières. Un délai donc très court, qui nécessitait un vote rapide sous peine de perdre la première tranche du « CCT », 25% soit près d’un milliard sur une dotation totale de près de 4 milliards de francs pacifique.
Le président de l’assemblée territoriale, David Vergé a insisté l’importance du vote des élus. Après 7 mois de travaux, la maquette du contrat de convergence de Wallis et Futuna pourrait être la première des collectivités ultramarines à être validée par le gouvernement en juillet. Il prévoit chaque année une aide financière de l’Etat et du Territoire d’ici 2022. David Vergé ajoute :
En amont, les élus ont travaillé avec le SCOPPD (Service de la coordination des politiques publiques et du développement) pour identifier des secteurs prioritaires. Sur l’ensemble du territoire, il s’agira entre autres du développement de l’agence de santé à travers la télé-médecine, des infrastructures, mais aussi dans le cas de Futuna, le développement des routes et l’accès à l’eau potable
Le contrat de convergence a donc été adopté malgré tout. Avant de procéder au vote, 8 élus de l’opposition dont le député Sylvain Brial ont décidé de s’abstenir de voter la stratégie 2030. Pour le dossier du contrat de convergence, ils ont été contre. Sans rentrer dans les détails, l’opposition souhaite que le CCT soit revu, trouvant aussi l’échéance de juillet trop courte. Parmi les élus de l’opposition, le député Brial a annoncé qu’il ne signerait pas ce contrat de convergence, bien qu’il sera à Paris en juillet :
Au début de la session, Toma Savea de la majorité avait d’ores et déjà annoncé qu’il s’abstiendrait de voter ce dossier :
« J’ai pris l’initiative tout seul que je m’abstiendrai »
L’élu de Sigave déplore entre autres, le partage des crédits à 60% pour Wallis et 40% pour Futuna.
Malaise au sein de la majorité du président Vergé
Le contrat de convergence doit être signé entre le 8 et le 9 juillet à Matignon en présence du premier ministre Edouard Phillippe et de nos autorités politiques et coutumières. Un délai donc très court, qui nécessitait un vote rapide sous peine de perdre la première tranche du « CCT », 25% soit près d’un milliard sur une dotation totale de près de 4 milliards de francs pacifique.
«Chacun doit prendre ses responsabilités »
Le président de l’assemblée territoriale, David Vergé a insisté l’importance du vote des élus. Après 7 mois de travaux, la maquette du contrat de convergence de Wallis et Futuna pourrait être la première des collectivités ultramarines à être validée par le gouvernement en juillet. Il prévoit chaque année une aide financière de l’Etat et du Territoire d’ici 2022. David Vergé ajoute :
« Aujourd’hui ce qui est important c’est ficeler les 4 milliards et ensuite dans certaines grandes lignes on pourra revenir pour voir comment on peut les ré-orienter et permette l’épanouissement des projets des deux îles, des royaumes mais aussi de chaque élu pour voir comment on peut honorer son électorat, son espace de vie autour de soi »
En amont, les élus ont travaillé avec le SCOPPD (Service de la coordination des politiques publiques et du développement) pour identifier des secteurs prioritaires. Sur l’ensemble du territoire, il s’agira entre autres du développement de l’agence de santé à travers la télé-médecine, des infrastructures, mais aussi dans le cas de Futuna, le développement des routes et l’accès à l’eau potable
L’opposition fait bloc, le député ne signera pas
Le contrat de convergence a donc été adopté malgré tout. Avant de procéder au vote, 8 élus de l’opposition dont le député Sylvain Brial ont décidé de s’abstenir de voter la stratégie 2030. Pour le dossier du contrat de convergence, ils ont été contre. Sans rentrer dans les détails, l’opposition souhaite que le CCT soit revu, trouvant aussi l’échéance de juillet trop courte. Parmi les élus de l’opposition, le député Brial a annoncé qu’il ne signerait pas ce contrat de convergence, bien qu’il sera à Paris en juillet :
Cela n’empêchera pas le contrat de convergence d’être validé par le premier ministre en juillet prochain. Il prévoit pour rappel près de 4 milliards de nos francs pour aider au développement de nos îles d’ici 2022. Il s’appuie sur la stratégie de convergence de notre territoire d’ici 2030. Une feuille de route qui a été également validée ce jeudi 20 mai par la majorité malgré 9 abstentions.« J’ai voté contre avec l’opposition et il est tout à fait normal que je ne signe pas. Par contre, si on modifie tout ce que comprend ce contrat de convergence, il est possible que je signe. Mais bon, à mon avis il n’y aura pas de modifications »