5 des 7 conducteurs de bus scolaires sont en grève
Sur le parking de l'entreprise de transports scolaire qui les emploie, 5 chauffeurs déterminés. Ils trouvent leurs salaires insuffisants par rapport au coût de la vie. Niu Tuifua fait partie des grévistes :
« On est syndiqués on a des chiffres par rapport à notre entreprise et on veut qu’on nous donne des salaires convenables »
Le conflit est dans une impasse
Pour la direction cette augmentation de salaire n’est pas envisageable en raison de l’aménagement du temps de travail. Le directeur de l'entreprise de transport scolaire, Saliga Joseph SEULU explique :
« L’inconvénient dans ce métier c’est que c’est un temps de travail partiel. Ce n’est pas un temps complet. Le soucis aujourd’hui c’est qu’ils font à peu près 4 heures de travail effectif. Donc moi j’essaie plus ou moins de leur rajouter des heures pour qu’ils puissent se rapprocher au maximum d’un temps plein mais c’est impossible aujourd’hui. Il faut savoir aujourd’hui que le STOSVE qui s’occupe du transport scolaire nous a encore diminué le kilométrage au sein même du réseau de transport d’enfants. Donc nous on ne peut pas faire autrement, comme on leur a dit on ne peut pas payer de personnes à temps plein alors qu’ils effectuent un temps partiel. Ce lundi matin on a assuré entièrement le transport scolaire »
Une première rencontre ce mardi 17 avril
Le conflit est dans une impasse. Le chef d’entreprise souhaite la médiation de l’inspecteur du travail pour trouver des solutions à ces revendications.
Cette rencontre est prévue pour ce mardi 17 avril 2018, dans l'après-midi.
Pour rappel, l’entreprise est subventionnée par l’Assemblée Territoriale pour assurer la gratuité du transport scolaire.