La lutte contre les violences est une priorité du Gouvernement. Lancement ce mardi 03 septembre du Grenelle sur la question et promesse de premières mesures de protection et d'accueil des victimes. Aucune structure mais Wallis et Futuna est relativement épargnée par rapport aux outre-mer.
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Les médias français font désormais chaque jour le décompte tragique des féminicides, ces meurtres de femmes. Elles sont 101 à avoir succombé en métropole aux coups d'un mari ou d'un conjoint depuis le début 2019. Le gouvernement entend faire de la lutte contre ces violences conjugales une priorité. Il promet l'ouverture de places d'hébergement supplémentaires pour accueillir les victimes et une procédure pénale adaptée.
Un numéro spécial, le 39 19 accessible depuis les outre-mer a été mis en place. Il n'est pas encore accessible depuis Wallis et Futuna. Il est possible de contacter directement la délégation au droit des femmes ou bien l'association Osez.
Sur le territoire, il n'y a pas encore de structures pour accueillir et accompagner les victimes des violences conjugales. Sidonie FULUHEA, la déléguée aux droits des femmes suit de près l'évolution du Grenelle lancé par le gouvernement. Elle déclare :
Voici l'intégralité de l'interview de Sidonie Fuluhea par Kilisitina Moeliku et Leone Vaitanoa :
A Wallis et Futuna les violences conjugales font partie du quotidien bien qu'elles soient relativement faibles par rapoort à la région et aux outre-mer. Au coeur d'une société encore ancrée dans sa tradition, c'est sur la femme que reposent les fondations de chaque foyer. Elle porte la vie, éclaire la vie communautaire dans les villages par ses conseils. Culturellement, la femme est la reine de sa petite famille. Kilisitina Moeliku et Leone VAITANOA vous proposent un témoignage dans ce reportage :
Structures limitées à Wallis et Futuna
Un numéro spécial, le 39 19 accessible depuis les outre-mer a été mis en place. Il n'est pas encore accessible depuis Wallis et Futuna. Il est possible de contacter directement la délégation au droit des femmes ou bien l'association Osez.
Sur le territoire, il n'y a pas encore de structures pour accueillir et accompagner les victimes des violences conjugales. Sidonie FULUHEA, la déléguée aux droits des femmes suit de près l'évolution du Grenelle lancé par le gouvernement. Elle déclare :
"La violence existe bien à Wallis et Futuna, nous ne sommes peut-être pas à l'échelle de la métropole mais c'est le cas. Nous sommes le seul territoire à ne disposer d'aucune structure d'accueil. Actuellement nous rencontrons et nous avons rencontré des violences qui font que nous étions obligés d'éloigner les victimes. Nous travaillons avec des personnes qui peuvent héberger ces victimes aux frais de l'association Osez"
Ces affaires sont également suivies par le pôle social du Service de l'Inspection du Travail et des Affaires Sociales ( SITAS). Un assistant social et une monitrice-éducatrice spécialisée travaillent conjointement avec le personnel du vice-rectorat. ils recueillent à la fois les victimes adultes et les enfants.
Voici l'intégralité de l'interview de Sidonie Fuluhea par Kilisitina Moeliku et Leone Vaitanoa :
La wallisienne/futunienne occupe une place centrale
A Wallis et Futuna les violences conjugales font partie du quotidien bien qu'elles soient relativement faibles par rapoort à la région et aux outre-mer. Au coeur d'une société encore ancrée dans sa tradition, c'est sur la femme que reposent les fondations de chaque foyer. Elle porte la vie, éclaire la vie communautaire dans les villages par ses conseils. Culturellement, la femme est la reine de sa petite famille. Kilisitina Moeliku et Leone VAITANOA vous proposent un témoignage dans ce reportage :