Vivre avec le diabète à Wallis et Futuna

Jeudi 14 novembre est la journée mondiale de lutte contre le diabète. Plus de 1559 personnes en souffrent à Wallis et Futuna, ce chiffre augmente constamment. Sapeta Malau, diabétique de type 2 se bat pour que sa famille reste épargnée par la maladie.
 Ce jeudi 14 novembre est la journée mondiale de lutte contre le diabète. Une maladie causée par un excès de sucre dans le sang. Elle touche plus de 1559  wallisiens et futuniens et elle est en constante augmentation sur le territoire. Bien manger et bien bouger devient une règle d’or que les diabétiques doivent respecter. 

A 46 ans, Sapeta Malau parle du diabète comme d’un adversaire redoutable et difficile à maîtriser. Diagnostiquée diabétique de type 2 en 2007, elle vit au  rythme de la maladie. Pour lutter contre le diabète, Sapeta suit depuis 3 ans des séances d’activités physiques proposées  par le service prévention de l’agence de santé du fenua mais pas seulement :

On y apprend comment préparer des plats sains avec les légumes et les fruits locaux. Et j’essaye de préparer ces plats à la maison. Quand je suis assidue aux ateliers de cuisine et surtout aux activités physiques, je rentre à la maison en pleine forme, le lendemain pareil, par contre si je manque des séances, j’avoue je ne peux plus rien faire à la maison, à part dormir.

Protéger la famille avec des règles simples 


Pour que ses deux enfants soient épargnés par la maladie, Sapeta et Koluse ont changé leurs habitudes alimentaires. Dans leurs assiettes, priorité aux plats sains et plus naturels. Ils essaient aussi de manger moins de sucre, même si cet adversaire reste lui aussi difficile à combattre selon Sapeta :  

C’est difficile, mais je n’ai pas le choix, pour le bien de mes enfants je dois fixer des règles à la maison, je dois vérifier ce qu’ils mangent tous les jours pour éviter qu’ils ne mangent des sucreries. Tout ce qui contient du sucre j’essaye de les éliminer chez nous mais c’est pas facile. Une fois par jour c’est bon, pas plus. Mais le problème, c’est qu’une fois mes enfants sont chez leur grand parents, c’est reparti pour le sucre! A la place des produits sucrés importés, je leur donne des papayes, des bananes, des fruits locaux.


Pour aller plus loin, voici le reportage de Lotana Moefana et Lagimaina Hoatau : 
©wallisfutuna