A Wallis et Futuna l'assurance est facultative. Comment faire alors après avoir subi un sinistre ?

Quelles aides après un sinistre ?
A la suite de l’incendie survenu à Wallis, la famille Tameha se retrouve sans toit ni dédommagement. En cas d’incendie ou autre catastrophe naturelle, comment faire pour reconstruire à Wallis et Futuna où l’assurance est facultative.
Assurer son habitation et même son auto n’est pas obligatoire à Wallis et Futuna. Alors si un cyclone ou un incendie détruit votre maison, comme la plupart des habitants, toutes les réparations sont à votre charge.
Il existe néanmoins quelques aides ponctuelles octroyées par l’assemblée territoriale.

Les aides de l'Assemblée Territoriale :

Il existe 2 dispositifs, l’un est dédié à l’habitat et l’autre, s’appelle tout bonnement ‘Aide financière’. L’appellation est délibérément générale afin d’aider au maximum le plus de monde.

Ces deux dispositifs sont financés à hauteur de 3 à plusieurs millions de francs CFP par année. Mais généralement chaque enveloppe n’excède pas les 3 millions sauf exception. Et tous les ans, une vingtaine de demandes parviennent aux élus.
Pour chaque dispositif une fourchette annoncée entre 150 et 500 000 mille francs moyennant étude de votre dossier par les élus.
Vous l’avez compris, les aides sont dédiées à des situations de détresse sociales diverses et variées. Et le cas par cas est souvent la règle.

En 2013, le cyclone Evan Frappa nos îles à coup de rafales pouvant atteindre les 250 km/h. Dans son sillage, des dizaines d’habitats ont été détruits. L’état de catastrophe naturelle fut alors déclaré afin de permettre aux sinistrés assurés d’être dédommagés par leur compagnie d’assurance.

Depuis, plusieurs assureurs ont tissés leurs toiles sur le territoire. Aujourd’hui, de grands groupes tels que : Alliance, Axa ou Groupama comptent parmi leurs clientèle des Wallisiens et Futuniens, assurant ainsi bien sûre que leurs biens.

Problème : ces sociétés ne protègent pas sans critères de souscription. Les maisons en bord de mer ou sur les routes côtières sont par exemple souvent exclues.

Alors si vous n’avez ni assurance ni aide ni bonne étoile, vous pouvez toujours comptez sur la solidarité de tous. 

La famille Tameha, elle n'était pas assurée. Elle ne peut compter que sur les aides de l'Assemblée Territoriales et la solidarité des habitants du fenua.