Wallis et Futuna seraient les moins impactés parmi les territoires d'Outre-mer par la crise économique du Covid-19

Selon le rapport de l'IEDOM et l'IEOM paru ce jeudi à Paris sur la conjoncture économique dans les Outremers, 2020 s'annonce particulièrement difficile. A cause de la crise covid-19, il faut s'attendre à des destructions massives d'entreprises et d'emplois. Wallis et Futuna seraient une exception. 
Le rapport annuel sur la conjoncture dans les Outremers a été publié ce jeudi 14 mai à Paris. Un rapport de l'institut d'émission des départements d'outre-mer IEDOM et l'institut d'émission d'outre-mer IEOM. Ce rapport annonce une année 2020 particulièrement difficile au plan économique. D'après les experts, la crise de Covid-19 va entaîner des destructions massives d'entreprises et d'emplois dans les outremers. Le territoire de Wallis et Futuna serait une exception. 
Pour le premier trimestre, la perte instantanée d'activité est de 35% dans certains territoires. La situation ultramarine est aggravée par 2 fragilités structurelles selon le directeur des instituts d'émission des departements d'outre-mer Stéphane Foucault. 
Premier élément, la forte proportion des très petites entreprises en outre-mer. La proportion de TPE en métropole est de 95,7%. En dehors de Wallis et Futuna qui est un cas très particulier, dans toutes les autres géographies ultramarines, cette proportion est plus importante. 
Le deuxième élément est qu'on a des entreprises en outre-mer qui ont des taux de rentabilité qui peuvent parfois être plus faibles dans certains secteurs et qui peuvent parfois être plus élevés dans d'autres. 

 


Parmi les mesures de soutien aux entreprises faits par l'Etat, figurent les prêts garantis par l'état PGE. Un peu plus de 6 000 entreprises ont bénéficié de cette aide dans les outre-mers ce qui représente 1 milliards 250 millions d'euros soit 150 milliards XPF.