Education : Portrait d'Ophélie Pelletier master 2 de Langue Littérature et Civilisation Anglophone avec la mention "très bien"

Mention "Très bien" pour Ophélie PELLETIER, elle a décroché un master 2 de Langue Littérature et Civilisation Anglophone début juillet. En vacances sur le fenua, La jeune wallisienne de 22 ans, se prépare pour le concours de l’agrégation dès la  rentrée 2017-2018.
Ophélie Pelletier va avoir 23 ans dans quelques jours, à peine le temps de sortir de son décalage horaire et de réaliser que l’année scolaire s’est terminée en beauté, avec un Master d’Anglais et une moyenne générale de plus de 18 sur 20.

Un diplôme obtenu à l’université de Nantes, où Ophélie a effectué tout son parcours universitaire après deux ans de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).
Une surprise pour cette jeune wallisienne originaire de Vailala qui a soutenu un mémoire de 209 pages intitulé " Insularité(s) et représentations dans la littérature irlandaise contemporaine ".

Ophélie a obtenu son baccalauréat littéraire à Wallis avec la mention "Très bien" et a enchaîné avec une double licences d’anglais et sciences du langage, suivies d’une maîtrise décochées avec les mêmes mentions d’excellence.
Le secret de sa réussite tient en trois mots : "détermination, persévérance et écoute" 


Après 4 années « intenses » et une maîtrise d’anglais, en 2015 elle prend une année de césure  en Irlande où elle enseigne le français au lycée.
Ophélie expérimente la réalité du terrain, et pratique l’anglais au quotidien. Avec cette parenthèse, Ophélie gagne en maturité et en motivation, elle est convaincue que le chemin doit continuer.




"Le chemin ne doit pas s’arrêter là", affirme Ophélie. Dès son retour en Métropole au mois d’août, Ophélie se préparera au concours de l’agrégation d’anglais en vue d’enseigner dans le secondaire ou à l’université.
En parlant de ses projets, Ophélie confie évidemment vouloir revenir vivre à Wallis mais elle souhaite d’abord continuer à « découvrir et vivre de nouvelles choses ». Après l’agrégation, « rien n’est sûr » mais Ophélie pourrait s’inscrire en doctorat et ainsi poursuivre ses travaux en métropole ou dans le pacifique.

Fière de son métissage et parlant couramment le wallisien, c’est d’abord son amour pour son île et pour sa culture qui, en plus de sa famille,  l’encouragent à aller plus loin.