Le numéro 2 du SPT s'est déplacé à Futuna ce lundi 11 janvier pour tenter de faire entendre raison à la famille de Sigave qui menace de couper un poteau qui assure des relais hertziens pour la téléphonie mobile. Sans grand succès...
Rencontre ce matin à Sigave entre les trois parties : la Chefferie, le représentant du SPT et la famille. Pour la première fois tout le monde s'est mis autour d'une table dans le fale Sau pour discuter.
Un long échange qui a eu le mérite d'exister mais sans véritable résultat. Sinon que la famille -qui avait promis de couper le poteau ce lundi- a donné encore quelques jours avant de l'abattre.
Le poteau en question porte des paraboles qui assurent les relais entre des points hauts de l'île. Le poteau est en bois. SOn socle cimenté l'ancre solidement dans le sol à à peine plus d'un mètre d'un bâtiment en ruine. Pour la famille, il est implanté sur leur terrain. Pour le Stéphane Pambrun, adjoint au chef de service du SPT "on a fait la démarche d'aller voir la famille bien qu'on soit dans le domaine public. Le poteau se trouve à moins de 2 mètres de la route. C'est du domaine du territoire".
Chiffres et diagramme à l'appui, il rappelle que les normes admises sont de 6 volts par mètre.
Des explications qui ne convainquent guère le représentant de la famille, Atelemo Vakamua. Il vit à Nouméa et a été alerté par des collègues de travail sur les dangers de la téléphonie mobile et des ondes électromagnétiques. "Je suis satisfait de la réunion de ce matin et un peu déçu" commente-t-il. "La porte est toujours ouverte. Des négociations avec les grands chefs coutumiers. Si la décision de mon père est un refus, la décision appartient à mon père".
En attendant la famille a pris l'engagement de ne pas couper le poteau. En attendant...
Il faut quand même espérer qu'une solution raisonnable sera trouvée... Dans le cas contraire, c'est toute la téléphonie mobile de Futuna qui risque d'être muette dans quelques jours.
Un long échange qui a eu le mérite d'exister mais sans véritable résultat. Sinon que la famille -qui avait promis de couper le poteau ce lundi- a donné encore quelques jours avant de l'abattre.
Une chefferie divisée
"Je vous demande officiellement ce matin de trouver un autre emplacement pour le poteau. Nous suivons la décision de la famille" précise le ministre coutumier satula Soane Kaikilekofe au nom de toute la chefferie de Sigave sauf un ministre, le safeitoga Fololiano Takala. En quelques mots il reprend l'argumentaire du responsable du SPT. "Le poteau n'est pas nuisible à la santé des habitants proches du poteau. Je demande à la famille de ne pas toucher le poteau".Le poteau en question porte des paraboles qui assurent les relais entre des points hauts de l'île. Le poteau est en bois. SOn socle cimenté l'ancre solidement dans le sol à à peine plus d'un mètre d'un bâtiment en ruine. Pour la famille, il est implanté sur leur terrain. Pour le Stéphane Pambrun, adjoint au chef de service du SPT "on a fait la démarche d'aller voir la famille bien qu'on soit dans le domaine public. Le poteau se trouve à moins de 2 mètres de la route. C'est du domaine du territoire".
Nuisances dérisoires pour le SPT
Dossier sous le bras, il explique que les nuisances des ondes électromagnétiques autour de ce poteau sont extrêmement faibles. Il commente avec un souci pédagogique évident les mesures faites par un organisme spécialisé dans les mesures :"ces poteaux, c'est deux petites antennes paraboliques. Elles permettent de faire le lien avec le relai. Elles émettent 0,1 volts par mètre." Il conclut "c'est complètement dérisoire et n'a aucune incidence sur la santé publique".Chiffres et diagramme à l'appui, il rappelle que les normes admises sont de 6 volts par mètre.
Des explications qui ne convainquent guère le représentant de la famille, Atelemo Vakamua. Il vit à Nouméa et a été alerté par des collègues de travail sur les dangers de la téléphonie mobile et des ondes électromagnétiques. "Je suis satisfait de la réunion de ce matin et un peu déçu" commente-t-il. "La porte est toujours ouverte. Des négociations avec les grands chefs coutumiers. Si la décision de mon père est un refus, la décision appartient à mon père".
En attendant la famille a pris l'engagement de ne pas couper le poteau. En attendant...
Il faut quand même espérer qu'une solution raisonnable sera trouvée... Dans le cas contraire, c'est toute la téléphonie mobile de Futuna qui risque d'être muette dans quelques jours.