Catherine Simutoga a pris ses fonctions de proviseure il y a un peu plus de deux mois. Aujourd'hui est venu le temps de l'observation et des premières analyses sur son établissement.
"Pour moi, c'est un peu un retour aux sources. J'ai commencé en 1977 comme professeur de français dans cette île" rappelle devant la caméra de notre équipe Catherine Simutoga. Elle évoque le temps où toute jeune prof elle s'appelait encore mademoiselle Lapeyrere. Un poste qui allait décider de sa vie. Elle devint madame Simutoga, intégrant une famille au nom très connu à Wallis.
Très à l'aise, sans langue de bois, Catherine Simutoga est à l'écoute d'un monde qu'elle connaît bien, personnellement et professionnellement, celui de la culture wallisienne. Le choix de cette femme d'expérience fait l'unanimité. Ce qui ne signifie pas que la vie du lycée est devenu un long fleuve tranquille... Ce qui l'emporte, c'est quand même l'optimisme -allié à son savoir-faire. "Les élèves sont intéressés et ont envie de réussir, malgré les difficultés".
Point après point, les dossiers sont traités. Celui du plateau technique pour les filières professionnelles n'est pas le moindre... La décision de fermeture a été prise en raison de l'état très dégradé du bâtiment et de celui des machines."Dès que je suis arrivée, j'ai eu des réunion de travail avec le vice-rectorat. Je pense que les choses vont avancer. Je suis très optimiste" explique à notre équipe de reportage Catherine Simutoga. Et de conclure : "Madame la vice-rectrice est proche de toutes ces difficultés. Je pense qu'elle va nous aider à tout remettre en place le plus vite possible... malgré l'éloignement de ce Territoire".
De fait, le dossier a beaucoup progressé. Le plateau technique pourrait très bientôt être opérationnel.
Lors d'un précédent article, un peu avant son arrivée au fenua, nous écrivions "le lycée a son capitaine... reste à connaître le cap!" Les premières décisions de la nouvelle proviseure prouvent qu'elle sait vers où elle va.
L'expérience d'un grand lycée polyvalent
Elle poursuivra sa carrière comme prof puis comme personnel administratif de direction en Nouvelle Calédonie. Au lycée Jules Garnier puis au lycée Lapeyrouse. "Cette expérience d'un grand lycée polyvalent me sert" commente madame la proviseure. "Le lycée de Wallis est un lycée polyvalent, avec aussi bien des séries générales que des séries technologiques. Il est complet... et à dimension humaine." Dans ses précédents postes à Nouméa, elle a accueilli pour leurs études de BTS des élèves arrivant, bac en poche, de Wallis :"Je comprends bien leur isolement. Et si je suis là, c'est que j'avais envie aussi d'apporter une contribution à cet établissement avant de quitter l'Education nationale". Le lycée de Mata Utu est son dernier poste avant la retraite.Très à l'aise, sans langue de bois, Catherine Simutoga est à l'écoute d'un monde qu'elle connaît bien, personnellement et professionnellement, celui de la culture wallisienne. Le choix de cette femme d'expérience fait l'unanimité. Ce qui ne signifie pas que la vie du lycée est devenu un long fleuve tranquille... Ce qui l'emporte, c'est quand même l'optimisme -allié à son savoir-faire. "Les élèves sont intéressés et ont envie de réussir, malgré les difficultés".
Régler dossier après dossier
Des difficultés qui ne manquent pas. La question de l'encadrement des élèves par les adjoints d'éducation fait l'objet d'un stage actuellement. Une première pour mieux gérer les tensions au sein du lycée et les rapports entre les élèves et les surveillants.Point après point, les dossiers sont traités. Celui du plateau technique pour les filières professionnelles n'est pas le moindre... La décision de fermeture a été prise en raison de l'état très dégradé du bâtiment et de celui des machines."Dès que je suis arrivée, j'ai eu des réunion de travail avec le vice-rectorat. Je pense que les choses vont avancer. Je suis très optimiste" explique à notre équipe de reportage Catherine Simutoga. Et de conclure : "Madame la vice-rectrice est proche de toutes ces difficultés. Je pense qu'elle va nous aider à tout remettre en place le plus vite possible... malgré l'éloignement de ce Territoire".
De fait, le dossier a beaucoup progressé. Le plateau technique pourrait très bientôt être opérationnel.
Lors d'un précédent article, un peu avant son arrivée au fenua, nous écrivions "le lycée a son capitaine... reste à connaître le cap!" Les premières décisions de la nouvelle proviseure prouvent qu'elle sait vers où elle va.