Sœur Malia Telesia Talalua est religieuse, mais aussi Agent de mission pour le territoire de Wallis et Futuna en Australie. Soeur Telesia est d'une aide précieuse pour les patients evasannés. Elle est actuellement en vacances à Wallis.
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Soeur Malia Telesia vit en Australie et elle est en vacances chez son frère à Wallis. Parlant couramment l'anglais, elle prend soin des malades évacués en Australie. Une convention a été signée en 2005 entre la congrégation des sœurs maristes SMSM et le territoire pour que soeur Telesia s'occupe des malades évacués en Australie. Pour elle, l’accompagnement du malade est une voie essentielle vers la guérison. A 60 ans, elle passe la plupart de son temps dans les hôpitaux..
"Je fais tout mon possible pour soutenir les malades. Quand je ne peux pas être auprès d'eux, je les appelle au téléphone. C'est parfois le soir, quand je rentre chez moi. Ou alors je les contacte sur internet, parce qu'ils ne sont pas tous dans les mêmes hôpitaux. C'est important, je pense qu'ils se sentent compris dans leur souffrance et qu'ils se confient dans leur langue maternelle. C'est une consolation pour eux entre la maladie et le mal du pays. Le soutien, c'est indispensable pour les malades loin de chez eux" confie soeur Telesia.
Une vingtaine d’évasans vers l’Australie sont déclenchés chaque année sur le territoire. La maladie a rapproché soeur Telesia et Esitio et son épouse Malia. Un soutien indéniable pendant la convalescence de Esitio.
"Elle a nous a beaucoup apporté son soutien, elle était présente et c'est comme si nous étions à Wallis. Elle nous apportait de la nourriture comme à Wallis. Mon cas était vraiment très très délicat et je la remercie pour son soutien ainsi que celui de ma femme", déclare Esitio, evasanné en Australie.
"Soeur Telesia prenait le temps de nous écouter, de nous apporter l'affection et la tendresse dont nous avions besoin loin de notre famille" confie Malia l'épouse de Esitio.
Depuis son arrivée en Australie il y a 25 ans, sœur Telesia est au chevet des wallisiens, futuniens mais aussi tahitiens ou calédoniens. Un accompagnement qu’elle effectue conjointement avec les agents de la cafat. Seule wallisienne, sœur Telesia s’inquiète pour l’avenir de sa mission.
"Je m'imagine mal de travailler dans un autre pays alors que je sais qu'il y a tant de nécessiteux, tellement de malades de Wallis et Futuna qui sont livrés à eux-mêmes en Australie. Non seulement ils ne connaissent pas le pays mais la plupart du temps, ils ne parlent pas en anglais. Ils souffrent de l'éloignement. Je pense que sur ce point, ma congrégation m'a comprise, c'est pour cela que je n'ai pas encore été mutée. Jusqu'à présent, je crois que je suis la seule qui puisse accomplir cette mission. Je me demande comment cela va se passer à l'avenir", confie encore soeur Telesia.
Chaque retour au fenua donne lieu à des échanges avec les autorités. Sœur Telesia a rencontré le directeur de l’agence de santé du territoire Etienne Morel et le président de l’assemblée territoriale David Vergé. Son expérience servira d'exemple pour l'accueil des patients en métropole à partir de cette année 2018.
"Je fais tout mon possible pour soutenir les malades. Quand je ne peux pas être auprès d'eux, je les appelle au téléphone. C'est parfois le soir, quand je rentre chez moi. Ou alors je les contacte sur internet, parce qu'ils ne sont pas tous dans les mêmes hôpitaux. C'est important, je pense qu'ils se sentent compris dans leur souffrance et qu'ils se confient dans leur langue maternelle. C'est une consolation pour eux entre la maladie et le mal du pays. Le soutien, c'est indispensable pour les malades loin de chez eux" confie soeur Telesia.
Une vingtaine d’évasans vers l’Australie sont déclenchés chaque année sur le territoire. La maladie a rapproché soeur Telesia et Esitio et son épouse Malia. Un soutien indéniable pendant la convalescence de Esitio.
"Elle a nous a beaucoup apporté son soutien, elle était présente et c'est comme si nous étions à Wallis. Elle nous apportait de la nourriture comme à Wallis. Mon cas était vraiment très très délicat et je la remercie pour son soutien ainsi que celui de ma femme", déclare Esitio, evasanné en Australie.
"Soeur Telesia prenait le temps de nous écouter, de nous apporter l'affection et la tendresse dont nous avions besoin loin de notre famille" confie Malia l'épouse de Esitio.
Depuis son arrivée en Australie il y a 25 ans, sœur Telesia est au chevet des wallisiens, futuniens mais aussi tahitiens ou calédoniens. Un accompagnement qu’elle effectue conjointement avec les agents de la cafat. Seule wallisienne, sœur Telesia s’inquiète pour l’avenir de sa mission.
"Je m'imagine mal de travailler dans un autre pays alors que je sais qu'il y a tant de nécessiteux, tellement de malades de Wallis et Futuna qui sont livrés à eux-mêmes en Australie. Non seulement ils ne connaissent pas le pays mais la plupart du temps, ils ne parlent pas en anglais. Ils souffrent de l'éloignement. Je pense que sur ce point, ma congrégation m'a comprise, c'est pour cela que je n'ai pas encore été mutée. Jusqu'à présent, je crois que je suis la seule qui puisse accomplir cette mission. Je me demande comment cela va se passer à l'avenir", confie encore soeur Telesia.
Chaque retour au fenua donne lieu à des échanges avec les autorités. Sœur Telesia a rencontré le directeur de l’agence de santé du territoire Etienne Morel et le président de l’assemblée territoriale David Vergé. Son expérience servira d'exemple pour l'accueil des patients en métropole à partir de cette année 2018.