Wallis et Futuna commémorent en 2017, le 180e anniversaire de l’arrivée de Monseigneur Pompallier, Père Pierre Chanel, Père Bataillon et leurs frères maristes, en mission d’évangélisation dans l’Océanie.
Les missionnaires maristes arrivent en novembre 1837 d’abord à Wallis par le sud au village de Kolopopo au lieu dit « Kalevalio ». Quelques jours plus tard, Père Chanel débarque à Futuna par Leava. Depuis, s’installe et évolue une présence catholique plus ou moins importante et influente dans le quotidien des populations.
Un mois seulement après cette arrivée, la première messe est officiée à Wallis le 3 décembre 1937 sur l’îlot des Lépreux à Hà’ofà, non loin de la passe principale Honikulu. En 1838, Père Bataillon célèbre le premier baptême catholique, celui de Malia Lutovika Katesi à Faka’utu, où a été construite une chapelle.
En 1845, le Grand Séminaire de Lano est créé afin d’accueillir des séminaristes de toute l’Océanie. Il faut attendre janvier 1866 pour avoir les premiers prêtres wallisiens et futuniens. Les Pères Kava’uvea Lolesio et Kasiano MALIVAO de Hihifo, Père Petelo LIKUMOAKAAKA de Hahake et Sosefo MAUGATEAU de Sigave. Au total, 57 prêtres Wallisiens et Futuniens ont été ordonnés depuis le début de l’évangélisation de nos îles au début du 19e siècle. La dernière ordination s’est tenue en juillet 2017, celle de Père Soane MALIVAO de Hahake.
Plus d’une trentaine de chapelles et 6 églises ont été érigées sur le territoire. La première en 1859, l’église de Saint Joseph dans la paroisse de Mu’à, sud de Wallis.
Près de 2 siècles après l’évangélisation, la foi des wallisiens et futuniens a évolué. Selon Père François JAUPITRE arrivé à Wallis en 1960, autrefois il s’agissait d’une pratique de la foi plus sociale. Aujourd’hui, avec la présence d’autres groupes religieux, cette pratique est devenue plus personnelle. Cependant, la religion catholique reste majoritaire sur le territoire. Elle constitue la 3ème force en place, en équilibre très souvent difficile avec la Coutume et l’Etat.
Première « intrusion » occidentale
L’arrivée des missionnaires est relativement la première « intrusion » occidentale à Wallis et Futuna. Cette présence catholique se démarque surtout dans l’enseignement. Puisque les premiers enseignements, les premières classes sont donnés aux autochtones par les religieux. C’est l’apprentissage en particulier de la langue française, l’écriture et de la religion bien évidemment. Mais une scolarité encore modeste, d’après Père Jaupitre. « Les classes se tenaient dans des cases, elles manquaient de matériels et d’instituteurs. »
En 1958, le père Olivier met en place à Lano au nord de Wallis les classes de 6e et 5e. Puis en 1969 une convention est signée entre le clergé et l’Etat mettant ainsi à disposition de la mission catholique les bâtiments pour l’enseignement primaire. Permettant aussi la mise en place d’une Direction de l’Enseignement Catholique, DEC, à Lano. Des écoles ont pu être construites, et des tables, des livres achetés. Cette convention est aujourd’hui encore en vigueur.
Un mois seulement après cette arrivée, la première messe est officiée à Wallis le 3 décembre 1937 sur l’îlot des Lépreux à Hà’ofà, non loin de la passe principale Honikulu. En 1838, Père Bataillon célèbre le premier baptême catholique, celui de Malia Lutovika Katesi à Faka’utu, où a été construite une chapelle.
En 1845, le Grand Séminaire de Lano est créé afin d’accueillir des séminaristes de toute l’Océanie. Il faut attendre janvier 1866 pour avoir les premiers prêtres wallisiens et futuniens. Les Pères Kava’uvea Lolesio et Kasiano MALIVAO de Hihifo, Père Petelo LIKUMOAKAAKA de Hahake et Sosefo MAUGATEAU de Sigave. Au total, 57 prêtres Wallisiens et Futuniens ont été ordonnés depuis le début de l’évangélisation de nos îles au début du 19e siècle. La dernière ordination s’est tenue en juillet 2017, celle de Père Soane MALIVAO de Hahake.
Plus d’une trentaine de chapelles et 6 églises ont été érigées sur le territoire. La première en 1859, l’église de Saint Joseph dans la paroisse de Mu’à, sud de Wallis.
Près de 2 siècles après l’évangélisation, la foi des wallisiens et futuniens a évolué. Selon Père François JAUPITRE arrivé à Wallis en 1960, autrefois il s’agissait d’une pratique de la foi plus sociale. Aujourd’hui, avec la présence d’autres groupes religieux, cette pratique est devenue plus personnelle. Cependant, la religion catholique reste majoritaire sur le territoire. Elle constitue la 3ème force en place, en équilibre très souvent difficile avec la Coutume et l’Etat.
Première « intrusion » occidentale
L’arrivée des missionnaires est relativement la première « intrusion » occidentale à Wallis et Futuna. Cette présence catholique se démarque surtout dans l’enseignement. Puisque les premiers enseignements, les premières classes sont donnés aux autochtones par les religieux. C’est l’apprentissage en particulier de la langue française, l’écriture et de la religion bien évidemment. Mais une scolarité encore modeste, d’après Père Jaupitre. « Les classes se tenaient dans des cases, elles manquaient de matériels et d’instituteurs. »
En 1958, le père Olivier met en place à Lano au nord de Wallis les classes de 6e et 5e. Puis en 1969 une convention est signée entre le clergé et l’Etat mettant ainsi à disposition de la mission catholique les bâtiments pour l’enseignement primaire. Permettant aussi la mise en place d’une Direction de l’Enseignement Catholique, DEC, à Lano. Des écoles ont pu être construites, et des tables, des livres achetés. Cette convention est aujourd’hui encore en vigueur.