Deux des vedettes de l'équipe de Volley ball de Wallis et Futuna aux Jeux du Pacifique 2015 changent de club pour la saison 2015-2016. Après avoir gagné la médaille d'or à Port Moresby, Samuele Tuia reste en Turquie mais rejoint le Besiktas Istambul et Toafa Takaniko a signé avec le GFC Ajaccio.
Le Wallisien Samuele Tuia et le Futunien Toafa Takaniko, deux des vedettes de l'équipe de Volley ball de Wallis et Futuna, ont tourné la page des Jeux du Pacifique 2015 en Papouasie-Nouvelle Guinée.
En juillet la "dream team" du territoire avait conservé son titre de champion d'Océanie à Port Moresby en emportant la médaille d'or pour la troisième fois consécutive.
Sitôt la compétition terminée, Tuia a quitté son club de Galatasaray SK pour l'autre club de la capitale économique turque: le Besiktas Istanbul. Takaniko, lui, a quitté l'Arago de Sète pour le GFC Ajaccio.
Les deux joueurs ont mené des carrières parallèles depuis leur débarquement très jeunes en métropole, en 2002, l'enfant de Mata Utu (16 ans à l'époque) au pôle Espoirs de Bordeaux, l'adolescent de Malae au royaume d'Alo (17 ans) au centre de Dinard.
Tous deux se sont retrouvés ensuite au Centre national du Volley ball à Montpellier avant d'entamer leur ascension professionnelle et d'être sélectionnés en équipe de France, d'abord junior puis pro. Dès 2004, la paire a ainsi évolué dans tous les championnats d'Europe et dans les rencontres de la ligue mondiale.
Toafa Takaniko a été le premier joueur pro de Wallis et Futuna à intégrer les Bleus en 2007 à titre de remplaçant. Samuele Tuia, lui, sera titulaire du maillot tricolore à partir de 2008.
En dix ans, depuis 2005, Tuia, en tant que receptionneur-attaquant et Takaniko, passeur, ont évolué chacun dans sept clubs, jamais en même temps.
Le Futunien a fait une carrière nationale passant de Cannes à Asnières puis Toulouse, Cannes à nouveau (arrive quand Tuia part), Nantes, Sète et enfin cette année Ajaccio, une équipe qu'il a mission de renforcer.
Sur l'île de beauté, Takaniko met ses pas dans ceux de deux précurseurs. C'est en effet le club corse qui a accueilli, en 1997, les deux premiers joueurs de Wallis et Futuna à évoluer en pro A: le Wallisien Sopo Tafilagi et le Futunien Paulo Masei.
Après cinq ans en France (Rennes et Cannes), Samuele Tuia s'est vite envolé vers l'étranger, d'abord en Pologne puis en Russie, l'un des championnats les plus compétitifs au monde, puis à nouveau en Pologne avant de rejoindre la Turquie depuis 2014.
Tuia a pu mener une carrière internationale dès 2010 car titulaire des Bleus, il a été très en vue.
En 2008, il avait décroché le titre de "révélation pro A de la saison 2007-2008" décerné par la Ligue nationale de Volley ball. Seule déception mais de taille, il n'a pas été sélectionné dans l'équipe de France qui a emporté le championnat d'Europe 2015.
Qu'ils aient évolué en France ou à l'étranger, c'est sous les couleurs de Wallis et Futuna, aux Jeux du Pacifique, que les deux volleyeurs ont connu leurs plus grandes victoires en remportant trois médailles d'or (Takaniko en 2007, 2011, 2015) ou deux médailles d'or (Tuia en 2007 et 2015).
Pari réussi, les volleyeurs des deux îles ont litteralement survolé cette compétition et conservé le titre de Champion du Pacifique décroché en 2007 aux jeux d'Apia aux Samoa et conservé en 2011 aux jeux de Nouméa en Nouvelle-Calédonie.
Lors du premier tour, les Wallisiens et Futuniens ont réalisé un sans faute en remportant tous leurs matchs par 3 sets à 0, face aux Samoa américaines, Fidji, Nauru, Tuvalu et la Nouvelle-Calédonie.
En demi-finale et en finale Wallis et Futuna n'a concédé qu'un seul set d'abord face à la Papouasie-Nouvelle Guinée (3-1) puis contre la Nouvelle-Calédonie (3-1).
Derrière le capitaine Samuele Tuia (Istambul), l'équipe comptait un autre joueur évoluant à l'étranger (Valu Tupou à Prague depuis 2007) et trois autres venus de métropole, Toafa Takaniko, Glenn Tuifua et Faipule Kolokilagi.
Cette troisième victoire aux Jeux du Pacifique a été l'occasion d'une première avec un accueil jamais vu à Wallis lors du retour de l'équipe au Fenua.
Les Volleyeurs ont fait le tour de l'île en bus sous les acclamations et les klaxons des milliers de personnes venues célébrer la victoire tant espérée.
En juillet la "dream team" du territoire avait conservé son titre de champion d'Océanie à Port Moresby en emportant la médaille d'or pour la troisième fois consécutive.
Sitôt la compétition terminée, Tuia a quitté son club de Galatasaray SK pour l'autre club de la capitale économique turque: le Besiktas Istanbul. Takaniko, lui, a quitté l'Arago de Sète pour le GFC Ajaccio.
Les deux joueurs ont mené des carrières parallèles depuis leur débarquement très jeunes en métropole, en 2002, l'enfant de Mata Utu (16 ans à l'époque) au pôle Espoirs de Bordeaux, l'adolescent de Malae au royaume d'Alo (17 ans) au centre de Dinard.
Tous deux se sont retrouvés ensuite au Centre national du Volley ball à Montpellier avant d'entamer leur ascension professionnelle et d'être sélectionnés en équipe de France, d'abord junior puis pro. Dès 2004, la paire a ainsi évolué dans tous les championnats d'Europe et dans les rencontres de la ligue mondiale.
Toafa Takaniko a été le premier joueur pro de Wallis et Futuna à intégrer les Bleus en 2007 à titre de remplaçant. Samuele Tuia, lui, sera titulaire du maillot tricolore à partir de 2008.
Champions sous les couleurs de Wallis et Futuna
En dix ans, depuis 2005, Tuia, en tant que receptionneur-attaquant et Takaniko, passeur, ont évolué chacun dans sept clubs, jamais en même temps.
Le Futunien a fait une carrière nationale passant de Cannes à Asnières puis Toulouse, Cannes à nouveau (arrive quand Tuia part), Nantes, Sète et enfin cette année Ajaccio, une équipe qu'il a mission de renforcer.
Sur l'île de beauté, Takaniko met ses pas dans ceux de deux précurseurs. C'est en effet le club corse qui a accueilli, en 1997, les deux premiers joueurs de Wallis et Futuna à évoluer en pro A: le Wallisien Sopo Tafilagi et le Futunien Paulo Masei.
Après cinq ans en France (Rennes et Cannes), Samuele Tuia s'est vite envolé vers l'étranger, d'abord en Pologne puis en Russie, l'un des championnats les plus compétitifs au monde, puis à nouveau en Pologne avant de rejoindre la Turquie depuis 2014.
Tuia a pu mener une carrière internationale dès 2010 car titulaire des Bleus, il a été très en vue.
En 2008, il avait décroché le titre de "révélation pro A de la saison 2007-2008" décerné par la Ligue nationale de Volley ball. Seule déception mais de taille, il n'a pas été sélectionné dans l'équipe de France qui a emporté le championnat d'Europe 2015.
Qu'ils aient évolué en France ou à l'étranger, c'est sous les couleurs de Wallis et Futuna, aux Jeux du Pacifique, que les deux volleyeurs ont connu leurs plus grandes victoires en remportant trois médailles d'or (Takaniko en 2007, 2011, 2015) ou deux médailles d'or (Tuia en 2007 et 2015).
Wallis et Futuna champion de Volleyball aux Jeux du Pacifique 2015
C'était la médaille la plus désirée: l'équipe de Wallis et Futuna ne pensait qu'à l'or en Volleyball en arrivant à Port Moresby, en Papouasie-Nouvelle Guinée, pour les Jeux du Pacifique de juillet 2015.Pari réussi, les volleyeurs des deux îles ont litteralement survolé cette compétition et conservé le titre de Champion du Pacifique décroché en 2007 aux jeux d'Apia aux Samoa et conservé en 2011 aux jeux de Nouméa en Nouvelle-Calédonie.
Lors du premier tour, les Wallisiens et Futuniens ont réalisé un sans faute en remportant tous leurs matchs par 3 sets à 0, face aux Samoa américaines, Fidji, Nauru, Tuvalu et la Nouvelle-Calédonie.
En demi-finale et en finale Wallis et Futuna n'a concédé qu'un seul set d'abord face à la Papouasie-Nouvelle Guinée (3-1) puis contre la Nouvelle-Calédonie (3-1).
Derrière le capitaine Samuele Tuia (Istambul), l'équipe comptait un autre joueur évoluant à l'étranger (Valu Tupou à Prague depuis 2007) et trois autres venus de métropole, Toafa Takaniko, Glenn Tuifua et Faipule Kolokilagi.
Cette troisième victoire aux Jeux du Pacifique a été l'occasion d'une première avec un accueil jamais vu à Wallis lors du retour de l'équipe au Fenua.
Les Volleyeurs ont fait le tour de l'île en bus sous les acclamations et les klaxons des milliers de personnes venues célébrer la victoire tant espérée.