Après une semaine coutumière particulièrement agitée, la situation en ce lundi 18 avril est -momentanément- figée. Dans nos journaux télé, radio et sur notre site Web nous assurons notre mission d'information de Service public... parfois dans une ambiance un peu tendue.
Ce lundi matin, après la tension de la semaine dernière, on a un peu l'impression que tout le monde souffle... de son côté. La situation est bel et bien figée. La situation est totalement inédite. Wallis Uvea a vécu l'intronisation de deux Lavelua par deux grandes Chefferies après l'échec de négociations vendredi après-midi. Nous avons déjà -sur ce site web wallisetfutuna.la1ere- relaté dans le détail la chronologie et les péripéties de ces discussions.
Aujourd'hui le Préfet a sur son bureau quatre délibérations de deux Conseils de circonscription. Deux d'une grande Chefferie et deux de l'autre. Deux listes de ministres et deux noms de Lavelua. Selon l'arrêté 19 de 1964, le Préfet -en temps "normal"- envoie les délibérations pour être publiées au Journal Officiel. La publication est la reconnaissance du choix coutumier par la République.
Quand apparaîtra une issue? Et d'où? De juristes? De la coutume qui aura trouvé une solution pour assurer cette "paix sociale" proclamée par les uns et les autres devant nos caméras jeudi après-midi? Impossible à deviner.
Situation figée
Pour résumer, vendredi en fin d'après-midi, la grande Chefferie que nous allons qualifier "d'officielle" intronise à Hihifo -à la surprise de beaucoup- un Lavelua, Tominiko Halagahu. Dimanche matin, la grande Chefferie que nous allons qualifier de "nouvelle" intronise place Sagato Soane -à la surprise aussi de beaucoup- un Lavelua, Patalione Kanimoa.Aujourd'hui le Préfet a sur son bureau quatre délibérations de deux Conseils de circonscription. Deux d'une grande Chefferie et deux de l'autre. Deux listes de ministres et deux noms de Lavelua. Selon l'arrêté 19 de 1964, le Préfet -en temps "normal"- envoie les délibérations pour être publiées au Journal Officiel. La publication est la reconnaissance du choix coutumier par la République.
Prendre le temps du dialogue
Aujourd'hui, les grands élus que nous avons rencontrés n'ont pas souhaité s'exprimer aussi "à chaud". Pas plus que le Préfet. L'article 3 de la loi statutaire l'oblige "à ne pas se mêler de la coutume". Le paradoxe, c'est que ne pas faire de choix, c'est aussi en faire un... de fait. Le chef du Territoire prend le temps de consulter, ici et en métropole.Quand apparaîtra une issue? Et d'où? De juristes? De la coutume qui aura trouvé une solution pour assurer cette "paix sociale" proclamée par les uns et les autres devant nos caméras jeudi après-midi? Impossible à deviner.