Wallis et Futuna ne sont pas touchées pour l'instant par l'épidémie de zika. Les autorités restent vigilantes : La Polynésie a connu une pandémie il y a quelques mois avec 60% de la population infectée. La Nouvelle Calédonie a identifié des cas en juillet et août
2015.
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Le zika fait peur. Ici comme en métropole. Les images terribles de ces nouveaux-nés au crânes déformés par le virus hantent les esprits. A la maternité, la plupart des futures mamans sont inquiètes. Ce lundi, la publication de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) où le zika est déclaré "urgence de santé publique de portée mondiale" trouble un peu plus la population.
Tous continents sont aujourd'hui atteints. Une trentaine de pays. Dernier cas, une Espagnole qui rentrait d'Amérique du sud. Un sous-continent où au Brésil un million de personnes sont contaminées. "On n'a pas de mesure qui permette d'éviter qu'un jour on soit contaminé" explique le docteur Jean-Louis Rolland à l'hôpital de Sia. "Il suffit qu'on ait un cas importé et que celui-ci soit également piqué par un moustique... Le moustique étant le vecteur peut transmettre ensuite, une fois qu'il a infecté la maladie à une autre personne".
La lutte contre les moustiques en Polynésie et en Nouvelle Calédonie nous ont très certainement protégés indirectement. Ici nous en restons aux mesures habituelles : produit anti-moustique diffusés systématiquement dans les cabines des vols d'Air Calin et affichettes de prévention.
Aujourd'hui, pas de quoi s'affoler... même si "l'environnement mondial" est menaçant! Wallis et Futuna sont protégés par leur isolement. Reste à rester vigilant!
Les arrivées pour la rentrée inquiètent
La venue d'enseignants et de fonctionnaires qui arrivent des Antilles-Guyane attise encore l'inquiétude. En Martinique plus de 2000 cas ont été recensés.Tous continents sont aujourd'hui atteints. Une trentaine de pays. Dernier cas, une Espagnole qui rentrait d'Amérique du sud. Un sous-continent où au Brésil un million de personnes sont contaminées. "On n'a pas de mesure qui permette d'éviter qu'un jour on soit contaminé" explique le docteur Jean-Louis Rolland à l'hôpital de Sia. "Il suffit qu'on ait un cas importé et que celui-ci soit également piqué par un moustique... Le moustique étant le vecteur peut transmettre ensuite, une fois qu'il a infecté la maladie à une autre personne".
Aucun cas signalé
Qu'on se rassure quand même : aucun cas n'a été signalé sur nos îles. Pour le moment -comme pour la dengue- nous n'avons pas été touchés même si des îles polynésiennes ou la Nouvelle Calédonie ont été infectés. Par la dengue et par le zika.La lutte contre les moustiques en Polynésie et en Nouvelle Calédonie nous ont très certainement protégés indirectement. Ici nous en restons aux mesures habituelles : produit anti-moustique diffusés systématiquement dans les cabines des vols d'Air Calin et affichettes de prévention.
Un arsenal "anti-zika" dans les cartons
Et des conseils sanitaires de bon sens pour le docteur Rolland "Il faut absolument que les gens nettoient devant chez eux, vident tout ce qui est petit récipient qui contient de l'eau". A un second stade, la découverte d'un cas, une procédure est prévue. Le médecin détaille l"arsenal anti-zika": "les mesures réellement prises par l'Agence de Santé si on a un cas à Wallis mais pour l'instant ce n'est pas arrivé, on a des mesures de démoustication qui sont déclenchées auprès de l'Environnement. Ensuite on va chez le patient pour lequel on va demander un confinement et on va passer des produits insecticides dans l'environnement de son habitat".Aujourd'hui, pas de quoi s'affoler... même si "l'environnement mondial" est menaçant! Wallis et Futuna sont protégés par leur isolement. Reste à rester vigilant!