Le débat sur les orientations budgétaires de la collectivité territoriale de Guyane était très attendu ce mardi 17 mai. L'enjeu est important, il s'agit de mettre la Guyane sur la voie du développement, mais avec quel argent?
•
Le débat a été houleux hier matin à la CTG sur les orientations budgétaires 2016. Pour faire face aux besoins, la majorité a présenté une stratégie sur le long terme mêlant emprunt, économies et augmentation des recettes fiscales. Une stratégie décriée par l’opposition, qui a quitté la salle pour protester contre un débat tronqué, selon elle. Ces orientations budgétaires sont irréalistes et trompeuses estime le chef de file de l’opposition, Alain Tien-Liong. Le groupe d’opposition à la CTG réclame un débat impliquant tous les grands élus guyanais, avec la tenue d’un congrès sur l’avenir de la Guyane.
De son côté, Rodolphe Alexandre le président de la CTG fustige (je cite) « les gesticulations » de l’opposition et assure que la CTG pourra bien emprunter 53 millions d’euros. Un protocole d’accord a été signé le matin même avec l’Etat et deux banques publiques pour aller dans ce sens. Rodolphe Alexandre renvoie l’ancien président du conseil général à son gestion passée.
Divisé à part égale entre la Caisse des Dépôts et l’Agence Française de Développement, ce prêt de 53 millions d’euros doit permettre de lancer plus de 200 millions d’euros de travaux en Guyane, sur des fonds européens et d’Etat, notamment le lycée de Saint-Laurent ou encore des collèges.
Le reportage de Renaud Terrazzoni et Franck Fernandes
De son côté, Rodolphe Alexandre le président de la CTG fustige (je cite) « les gesticulations » de l’opposition et assure que la CTG pourra bien emprunter 53 millions d’euros. Un protocole d’accord a été signé le matin même avec l’Etat et deux banques publiques pour aller dans ce sens. Rodolphe Alexandre renvoie l’ancien président du conseil général à son gestion passée.
Divisé à part égale entre la Caisse des Dépôts et l’Agence Française de Développement, ce prêt de 53 millions d’euros doit permettre de lancer plus de 200 millions d’euros de travaux en Guyane, sur des fonds européens et d’Etat, notamment le lycée de Saint-Laurent ou encore des collèges.
Le reportage de Renaud Terrazzoni et Franck Fernandes