La Conférence mondiale sur le climat s’est achevée ce samedi 18 novembre à Bonn (Allemagne). Triste constat : les déclarations enflammées et les discours intelligents ne déclenchent pas encore le nécessaire changement de nos comportements pour contenir le réchauffement du climat.
À quand l’apocalypse planétaire finale ? Les experts ne sont pas tous d’accord sur la date de sa survenue, mais ils s’accordent pour dire qu’elle est inévitable. Le président Macron a même dit que "le seuil de l’irréversible a été franchi" en ce qui concerne le dérèglement du climat. Et il faut se résigner à le croire sur parole.
Les discours prononcés durant la 23e édition de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, en abrégé COP 23, ont tous tourné autour de cette thématique. La trentaine de chefs d’État et de gouvernement et la centaine de ministres présents à Bonn ont presque tous confirmé les Accords sur le climat de Paris de décembre 2015. Les pays signataires s’étaient engagés à limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés à partir de 2020.
La différence avec la conférence de Paris, c’est que la délégation américaine a été copieusement chahutée par les délégués des autres pays à Bonn. Ces idiots ayant décidé de tourner le dos au monde, le monde se retourne contre eux. Les délégués américains ont été forcés d’entendre le président de la conférence demandant d’agir plus fortement contre le dérèglement du climat.
À la tête du gouvernement des Fidji, dans le Pacifique Sud, Franck Bainimarama a lancé un cri d’alarme. Son archipel est menacé d’être englouti par l’océan. Un appel au secours lancé depuis longtemps par les dirigeants des Îles Kiribati, non loin de Fidji, mais aussi par les Maldives, dans l’océan Indien. Des archipels, tout comme la Caraïbe, qui ne s’est guère fait entendre cette fois non plus. Elle ne pèse pas bien lourd dans le concert diplomatique, mais elle compte déjà des réfugiés climatiques, à Anguilla, Barbuda, Saint-Martin, par exemple.
Un drame humain et économique que nous ne tarderons pas à connaître en Martinique dans les prochaines décennies. Les 25 communes de notre littoral seront toutes partiellement englouties par la mer, du moins leur partie basse. Nous le savons pertinemment, mais nous laissons le fardeau de la solution à nos descendants. Normal, tout le monde fait pareil partout sur la planète. Mais où va le monde ?
Les discours prononcés durant la 23e édition de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, en abrégé COP 23, ont tous tourné autour de cette thématique. La trentaine de chefs d’État et de gouvernement et la centaine de ministres présents à Bonn ont presque tous confirmé les Accords sur le climat de Paris de décembre 2015. Les pays signataires s’étaient engagés à limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés à partir de 2020.
La différence avec la conférence de Paris, c’est que la délégation américaine a été copieusement chahutée par les délégués des autres pays à Bonn. Ces idiots ayant décidé de tourner le dos au monde, le monde se retourne contre eux. Les délégués américains ont été forcés d’entendre le président de la conférence demandant d’agir plus fortement contre le dérèglement du climat.
À la tête du gouvernement des Fidji, dans le Pacifique Sud, Franck Bainimarama a lancé un cri d’alarme. Son archipel est menacé d’être englouti par l’océan. Un appel au secours lancé depuis longtemps par les dirigeants des Îles Kiribati, non loin de Fidji, mais aussi par les Maldives, dans l’océan Indien. Des archipels, tout comme la Caraïbe, qui ne s’est guère fait entendre cette fois non plus. Elle ne pèse pas bien lourd dans le concert diplomatique, mais elle compte déjà des réfugiés climatiques, à Anguilla, Barbuda, Saint-Martin, par exemple.
Un drame humain et économique que nous ne tarderons pas à connaître en Martinique dans les prochaines décennies. Les 25 communes de notre littoral seront toutes partiellement englouties par la mer, du moins leur partie basse. Nous le savons pertinemment, mais nous laissons le fardeau de la solution à nos descendants. Normal, tout le monde fait pareil partout sur la planète. Mais où va le monde ?