L’optimisme est de mise, à l’occasion de la publication mensuelle des chiffres du marché du travail. Les statistiques montrent une baisse du nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi. Une amélioration toute relative.
Ainsi, le chômage baisse, si l’on en croit les dernières statistiques publiées par le Direction du travail et Pôle Emploi. Sur une année, le nombre d’inscrits dans les fichiers de Pôle Emploi diminue de 1 500 personnes, soit 2,6%. Il n’en faut pas plus à certains pour se montrer optimistes. Il n’empêche : il y a encore plus de 50 000 demandeurs d’emploi enregistrés dont 41 500 sans aucune activité, les autres ayant une activité réduite ou étant en formation.
L’autre organisme public publiant des chiffres sur l’évolution du marché du travail, l’INSEE, établit à 19% le taux de chômage, soit 29 000 personnes, stable sur une année et en baisse régulière ces quinze dernières années. Les chiffres publiés par Pôle Emploi diffèrent de ceux de l’Insee mais ils traduisent une même réalité : le non travail demeure durable, sans perspective de changement à court et moyen terme.
Une autre donnée, trop souvent passée sous silence, montre bien que le pays est amputé d’une bonne proportion de sa main d’œuvre. C’est celui du "halo autour du chômage", une notion élaborée par les économistes de l’INSEE. En clair : tous ceux qui n’ont pas de travail, qui en cherchent sans succès et qui ne sont pas inscrits à Pôle Emploi pour différentes raisons : radiation, erreur administrative, non réinscription volontaire, découragement.
Ce halo, ce nuage plus ou moins cohérent, touche environ le tiers des adultes en âge de travailler. Traduction : chaque fois que nous comptons parmi nous trois personnes de 18 à 65 ans, il y a en une qui ne travaille pas. Une proportion énorme, dans un pays où la misère économique ne recule pas, dans les faits. Dans ces conditions, on peut se demander comment certains peuvent se réjouir d’une prétendue baisse du chômage.
L’autre organisme public publiant des chiffres sur l’évolution du marché du travail, l’INSEE, établit à 19% le taux de chômage, soit 29 000 personnes, stable sur une année et en baisse régulière ces quinze dernières années. Les chiffres publiés par Pôle Emploi diffèrent de ceux de l’Insee mais ils traduisent une même réalité : le non travail demeure durable, sans perspective de changement à court et moyen terme.
Une autre donnée, trop souvent passée sous silence, montre bien que le pays est amputé d’une bonne proportion de sa main d’œuvre. C’est celui du "halo autour du chômage", une notion élaborée par les économistes de l’INSEE. En clair : tous ceux qui n’ont pas de travail, qui en cherchent sans succès et qui ne sont pas inscrits à Pôle Emploi pour différentes raisons : radiation, erreur administrative, non réinscription volontaire, découragement.
Ce halo, ce nuage plus ou moins cohérent, touche environ le tiers des adultes en âge de travailler. Traduction : chaque fois que nous comptons parmi nous trois personnes de 18 à 65 ans, il y a en une qui ne travaille pas. Une proportion énorme, dans un pays où la misère économique ne recule pas, dans les faits. Dans ces conditions, on peut se demander comment certains peuvent se réjouir d’une prétendue baisse du chômage.