Le cours du nickel était en forte baisse mercredi à Londres et à Shanghai. Le métal de l’acier inoxydable enregistrait la plus mauvaise performance des métaux industriels. Le nickel est passé sous le seuil des 9.000 dollars, il perd plus de 2 % à la bourse des métaux de Londres.
Le Metal Bulletin de Londres ne voit pas d’explication franche pour expliquer ce mouvement baissier, dans la mesure où les données industrielles chinoises restent solides. Cependant, le marché des métaux fait face à un sentiment négatif pour les actifs risqués, dont les métaux de base. De mauvais indicateurs économiques en Europe et aux Etats-Unis pèsent, ainsi que la situation politique en Italie et l’inquiétude sur la situation financière de la Grèce. Les investisseurs délaissent les métaux et le nickel. Le métal produit notamment en Nouvelle-Calédonie évoluait autour de 8.897 dollars la tonne.
Depuis la salle de rédaction du Metal Bulletin à Londres, Boris Mikanikrezai livre son sentiment. « Un constat, le marché des métaux est en baisse. Pour le nickel qui sous-performe, il faut regarder les indicateurs économiques et notamment la situation des inventaires. Beaucoup plus de métal rentre dans les entrepôts, ce n’est pas bon, l’écart entre les prix quotidiens et à trois mois du métal, s’en ressent fortement et négativement »…« Le problème avec l’industrie du nickel c’est qu’elle est fortement subventionnée, y compris en Chine. L’offre ne baisse pas, le marché ne peut se relancer » conclut l’analyste français du Metal Bulletin.
Cette situation met au supplice les plus fragiles des sociétés minières. C’est le cas du métallurgiste Larco qui subit la baisse des cours du métal, sans pouvoir espérer le moindre soutien de l’État grec. Le seul producteur européen de ferronickel est dans une impasse financière qui ne pourra se prolonger éternellement, près de 800 emplois directs sont menacés.
Les données industrielles chinoises et japonaises étant meilleures que prévues, Le LME s’attend toutefois à une reprise des achats de nickel qui permettraient un rebond des cours du métal. Offre, demande, géopolitique, spéculation, ainsi va le monde des matières premières.
Le marché stresse
Les analystes londoniens sont dans l’expectative, ils ne peuvent que constater et avancer l’hypothèse de prise de bénéfices fin mai qui auraient fait chuter les cours. Le nickel est donc provisoirement sous pression, "le seuil des 9.000 dollars est brisé et le cours du métal rechute à son niveau de juin 2016" constate le site d’information de l’industrie minière.Depuis la salle de rédaction du Metal Bulletin à Londres, Boris Mikanikrezai livre son sentiment. « Un constat, le marché des métaux est en baisse. Pour le nickel qui sous-performe, il faut regarder les indicateurs économiques et notamment la situation des inventaires. Beaucoup plus de métal rentre dans les entrepôts, ce n’est pas bon, l’écart entre les prix quotidiens et à trois mois du métal, s’en ressent fortement et négativement »…« Le problème avec l’industrie du nickel c’est qu’elle est fortement subventionnée, y compris en Chine. L’offre ne baisse pas, le marché ne peut se relancer » conclut l’analyste français du Metal Bulletin.
Cette situation met au supplice les plus fragiles des sociétés minières. C’est le cas du métallurgiste Larco qui subit la baisse des cours du métal, sans pouvoir espérer le moindre soutien de l’État grec. Le seul producteur européen de ferronickel est dans une impasse financière qui ne pourra se prolonger éternellement, près de 800 emplois directs sont menacés.
Les données industrielles chinoises et japonaises étant meilleures que prévues, Le LME s’attend toutefois à une reprise des achats de nickel qui permettraient un rebond des cours du métal. Offre, demande, géopolitique, spéculation, ainsi va le monde des matières premières.