A Wallis et Futuna, les quelques 8 000 électeurs seront appelés aux urnes le 26 mars pour le renouvellement des 20 membres de l’Assemblée Territoriale. Dimanche à minuit, c'était la clôture du dépôt des candidatures. 31 listes ont été déposées.
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Ces 31 listes seront validées et publiées par le Préfet. Ces 5 dernières années, la vie des Wallisiens et des Futuniens a bien sûr évolué. L'une des principales préoccupations de la population est la vie chère et depuis l’année dernière, des changements sont intervenus.
L’alignement des tarifs de vente de l’électricité sur ceux en vigueur en métropole est effectif. Les Wallisiens et les Futuniens ont donc vu baisser leur facture de courant. Depuis décembre 2015,le territoire dispose du réseau de téléphonie mobile. L’année dernière, une académie des langues a été créée.
Il y a des projets qui se concrétisent mais le développement économique n’arrive toujours pas à décoller. Beaucoup de produits sont importés et 0 exportation. Le territoire présente une dépendance importante à l’aide extérieure. C’est d’ailleurs l’analyse de la Cour des Comptes, qui précise que la France consacre à ces deux îles une dépense publique globale de 120 millions d’euros par an - plus de 14 milliards de francs CFP, "pour des résultats limités".
Le développement économique reste le maillon faible à Wallis et Futuna, n’ont cessé de répéter les précédents préfets. Autre préoccupation, l’exode massif notamment des jeunes vers la Nouvelle-Calédonie et la métropole. Le territoire compte 12 197 habitants, il a perdu plus de 10% de sa population.