Besançon: le jeune homme d'origine tahitienne préparait bien un attentat à Paris

En France, le Tahitien d'une vingtaine d'années soupçonné de préparer un attentat a été écroué. La justice l'a mis en examen du chef d’association de malfaiteurs en vue de la commission d’un acte de terrorisme et écroué.

Selon l'Est Républicain, les soupçons à l’encontre d’un jeune Tahitien de 20 ans soupçonné de préparer un attentat sont confirmés.  Interpellé il y a une semaine par le Raid, il a depuis été déféré au parquet anti-terroriste de Paris. Le jeune homme a été mis en examen du chef d’association de malfaiteurs en vue de la commission d’un acte de terrorisme et écroué.

Le jeune Tahitien a déposé une question prioritaire de constitutionnalité devant le Conseil d'Etat pour contester la saisie de son matériel informatique. Une QPC qui a été jugée recevable et qui a été transférée devant le Conseil Contitutionnel.

Allégeance à Daech


Notre confrère de l'Est Républicain a décrit Raïme A. comme grand gaillard un peu gauche qui affichait l’uniforme du parfait radicalisé. Survêtement noir coincé dans les chaussettes, baskets noires, polaire kaki, début de barbe. L’air sombre et torturé, il avait ostensiblement refusé la main tendue de son avocate.

Les investigations numériques ont permis de confirmer les soupçons des enquêteurs de la DGSI à l’encontre du jeune fiché « S ». Toujours selon les informations de l'Est Républicain, le jeune tahitien, souhaitant « mourir en martyr », il avait déjà prêté allégeance à Daech et entrepris de mettre son plan à exécution. Il avait commencé à rassembler les éléments pour assembler une bombe. L’intervention urgente de la police a contrecarré le développement de ce projet mortifère et imminent. Le djihadiste en herbe était encore assez loin de parvenir à ses fins mais « très motivé ». Il était en quête du matériel nécessaire et aussi d’armes. Sa cible semblait désignée dans la capitale.