La Team Guyane est à Huahine depuis lundi dernier, les huit rameurs de l’équipe sont fins prêts pour cette grande compétition de trois jours. Rencontre.
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Ils sont arrivés à Huahine il y a une semaine déjà. La team Guyane, qui loge chez Luc Johnston, leur entraîneur local, a fait un long voyage avant d’arriver sur l’île, et surtout des dizaines d’heures d’avion. Rejoindre Huahine depuis la Guyane est un parcours du combattant et demande aussi un véritable engagement financier. Le déplacement a coûté pas moins de 50.000€. Si les rameurs ont dû prendre en charge un cinquième du budget, les partenaires et sponsors ont fait le reste. « On est très soutenu et suivi en Guyane », confie Julien Besson, le capitaine.
Arrivée le lundi, l’équipe s’est mise à l’eau dès l’arrivée de leur va’a, le mardi martin très tôt. EDT a bien voulu leur prêter une de leur pirogue, la Manu tere. Ils auront le numéro 973 pour cette Hawaiki Nui va’a, leur première à tous. « Je suis à la fois surexcité et tendu. Surexcité car l’ambiance et l’environnement sont tout simplement supers. Et tendu car il va falloir donner le maximum », confie Pascal 46 ans. Lui et le reste de l’équipe, dont le plus jeune rameur à 37 ans et le plus vieux 50, se préparent depuis un moment à cette compétition : « une compétition mythique à laquelle il faut participer au moins une fois dans sa vie de rameur ».
La team Guyane n’est pas novice dans la discipline. Chez eux, ils sont des champions. « Nous avons la culture de la rame », explique Julien Besson. L’homme a 14 ans d’expérience, il rame depuis que cela existe en Guyane, en tout cas sous forme de compétition. Mais là-bas les embarcations sont différentes : douze places, pas de balancier, plus longue, plus lourde. Elles sont construites sur un modèle amérindien avec du bois et sont traditionnelles. Ce qui n’a pas empêché les Guyanais de montrer de quoi ils sont capables. Julien Besson a réalisé le troisième temps mondial lors de la traversée Cayenne-Dakar de 4404 km, en 2012. Soit 38 jours de rame.
Mais participer à l’Hawaiki Nui reste le sommet dans la compétition mondiale. La team est ici pour se frotter et affronter les meilleurs du monde. « On veut savoir de quoi on est capable, c’est un test. Mais déjà, pour nous, d’être là c’est énorme », confie Patrick, qui comme ses collègues a plus l’habitude des fleuves ou d’une mer peu profonde plutôt que de la haute-mer. « Les conditions sont différentes ici, c’est pour ça qu’on est venu plus tôt », continue Patrick. Les courants aussi sont différents. Pour leur apprendre les bonnes techniques, les rameurs guyanais se sont entourés de Luc Johnston, ancien entraîneur des jeunes de Paea et des travailleurs de Carrefour Punaauia. « Il faut être bien assis dans le va’a, car avec la houle le corps peut bouger s’il n’est pas bien fixé », explique l’entraîneur.
Luc Johnston leur a surtout montré le coup de rame si spécifique aux Polynésiens : le taretoru, une cadence en 3. « La cadence est complètement différente entre les rameurs guyanaise et polynésiens». Finalement, l’homme accepte cette mission comme un challenge. Depuis novembre 2015, il les a entraînés depuis la Polynésie jusqu’en Guyane, et depuis leur arrivée sur l’île il leur apprend le maximum. Comme de ne pas balancer son corps car ça freine la pirogue, ou de leur apprendre à pivoter ou encore à glisser au bon moment. « Ils se sont vraiment améliorés, ils apprennent vite et bien. Ils peuvent se classer parmi les 10 premières en équipe étrangère. Ils ont le rythme, le mental, la capacité ».
Pour mettre toutes les chances de leur côté, l’équipe guyanaise s’est entouré aussi d’un préparateur physique, qui n’est pas venu mais qui communique par skype. La team est bien décidé à faire le maximum. « On a besoin de se comparer aux autres. En Guyane, on est seul », explique Julien Besson. «On vient prendre des leçons des Polynésiens, mais on veut montrer que nous aussi on sait ramer ! ».
Arrivée le lundi, l’équipe s’est mise à l’eau dès l’arrivée de leur va’a, le mardi martin très tôt. EDT a bien voulu leur prêter une de leur pirogue, la Manu tere. Ils auront le numéro 973 pour cette Hawaiki Nui va’a, leur première à tous. « Je suis à la fois surexcité et tendu. Surexcité car l’ambiance et l’environnement sont tout simplement supers. Et tendu car il va falloir donner le maximum », confie Pascal 46 ans. Lui et le reste de l’équipe, dont le plus jeune rameur à 37 ans et le plus vieux 50, se préparent depuis un moment à cette compétition : « une compétition mythique à laquelle il faut participer au moins une fois dans sa vie de rameur ».
La team Guyane n’est pas novice dans la discipline. Chez eux, ils sont des champions. « Nous avons la culture de la rame », explique Julien Besson. L’homme a 14 ans d’expérience, il rame depuis que cela existe en Guyane, en tout cas sous forme de compétition. Mais là-bas les embarcations sont différentes : douze places, pas de balancier, plus longue, plus lourde. Elles sont construites sur un modèle amérindien avec du bois et sont traditionnelles. Ce qui n’a pas empêché les Guyanais de montrer de quoi ils sont capables. Julien Besson a réalisé le troisième temps mondial lors de la traversée Cayenne-Dakar de 4404 km, en 2012. Soit 38 jours de rame.
Mais participer à l’Hawaiki Nui reste le sommet dans la compétition mondiale. La team est ici pour se frotter et affronter les meilleurs du monde. « On veut savoir de quoi on est capable, c’est un test. Mais déjà, pour nous, d’être là c’est énorme », confie Patrick, qui comme ses collègues a plus l’habitude des fleuves ou d’une mer peu profonde plutôt que de la haute-mer. « Les conditions sont différentes ici, c’est pour ça qu’on est venu plus tôt », continue Patrick. Les courants aussi sont différents. Pour leur apprendre les bonnes techniques, les rameurs guyanais se sont entourés de Luc Johnston, ancien entraîneur des jeunes de Paea et des travailleurs de Carrefour Punaauia. « Il faut être bien assis dans le va’a, car avec la houle le corps peut bouger s’il n’est pas bien fixé », explique l’entraîneur.
Luc Johnston leur a surtout montré le coup de rame si spécifique aux Polynésiens : le taretoru, une cadence en 3. « La cadence est complètement différente entre les rameurs guyanaise et polynésiens». Finalement, l’homme accepte cette mission comme un challenge. Depuis novembre 2015, il les a entraînés depuis la Polynésie jusqu’en Guyane, et depuis leur arrivée sur l’île il leur apprend le maximum. Comme de ne pas balancer son corps car ça freine la pirogue, ou de leur apprendre à pivoter ou encore à glisser au bon moment. « Ils se sont vraiment améliorés, ils apprennent vite et bien. Ils peuvent se classer parmi les 10 premières en équipe étrangère. Ils ont le rythme, le mental, la capacité ».
Pour mettre toutes les chances de leur côté, l’équipe guyanaise s’est entouré aussi d’un préparateur physique, qui n’est pas venu mais qui communique par skype. La team est bien décidé à faire le maximum. « On a besoin de se comparer aux autres. En Guyane, on est seul », explique Julien Besson. «On vient prendre des leçons des Polynésiens, mais on veut montrer que nous aussi on sait ramer ! ».