Chaque année, 60.000 tonnes de déchets sont traitées, rien qu'à Tahiti et Moorea. Le bac vert (le recyclable) et le verre sont triés et valorisés. Mais 50.000 tonnes d’ordures ménagères doivent encore être enfouies.
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Jeter un déchet à la poubelle : c’est un geste banal, reproduit plusieurs fois par jour, souvent sans y penser. Chaque déchet non-recyclable jeté dans le bac gris est collecté et acheminé jusqu’au CET de Paihoro, à Teva i Uta. Là-haut, l’odeur est pestilentielle. Les travailleurs d’Enviropol, chargés de la gestion du site, assurent s’y être habitués, tout en portant des masques.
Chaque Polynésien produit 250 kg d’ordures par an, compressées et enfouies, avec parfois des déchets dangereux et inattendus, comme les fusées de détresse. « Nous souhaiterions que les gens qui ont des fusées les mettent de côté, chez eux. Tant qu’elles ne sont pas manipulées, elles sont stables. La difficulté, c’est que quand elles arrivent chez nous, elles sont mélangées avec les autres déchets, avec la pression et la manipulation par les engins, ça peut les percuter et créer un incendie. L’export de ces fusées à l’étranger, où il y a des structures de traitement, est impossible d’un point de vue réglementaire, explique Benoît Layrle, directeur de Fenua Ma. Et localement, les solutions n’existent pas encore, mais nous travaillons à une solution en partenariat avec les revendeurs. » En 2012 et 2014, deux incendies s’étaient déclarés à cause de fusées de détresse. Les pompiers avaient mis deux jours à l’éteindre.
Une fois rempli, chaque casier est refermé hermétiquement. Il doit rester ainsi sous surveillance pendant 15 ans. Le méthane issu de la fermentation est brûlé par une torchère et le lixiviat, ce liquide polluant issu des déchets en putréfaction, traité dans la station d’épuration du site.
L’enfouissement reste la dernière solution. Pour y pallier, il faut donc réduire sa production de déchets, individuellement, en utilisant au maximum le bac vert et les bornes à verre, mais pas seulement.
Benoît Layrle, directeur de Fenua Ma :
Rien que pour Tahiti et Moorea, 9 500 tonnes de déchets sont ainsi triées chaque année, exportées ensuite vers l’Asie ou la Nouvelle-Zélande pour y être recyclées.
Les poubelles des habitants de Faa’a, quant à elles, terminent toutes au dépotoir de Saint Hilaire. Seule commune de Tahiti à gérer elle-même ses ordures, en les enfouissant toutes.
15 hectares de terrain sont ainsi exploités pour enfouir les ordures ménagères de Tahiti et Moorea.
Chaque Polynésien produit 250 kg d’ordures par an, compressées et enfouies, avec parfois des déchets dangereux et inattendus, comme les fusées de détresse. « Nous souhaiterions que les gens qui ont des fusées les mettent de côté, chez eux. Tant qu’elles ne sont pas manipulées, elles sont stables. La difficulté, c’est que quand elles arrivent chez nous, elles sont mélangées avec les autres déchets, avec la pression et la manipulation par les engins, ça peut les percuter et créer un incendie. L’export de ces fusées à l’étranger, où il y a des structures de traitement, est impossible d’un point de vue réglementaire, explique Benoît Layrle, directeur de Fenua Ma. Et localement, les solutions n’existent pas encore, mais nous travaillons à une solution en partenariat avec les revendeurs. » En 2012 et 2014, deux incendies s’étaient déclarés à cause de fusées de détresse. Les pompiers avaient mis deux jours à l’éteindre.
Une fois rempli, chaque casier est refermé hermétiquement. Il doit rester ainsi sous surveillance pendant 15 ans. Le méthane issu de la fermentation est brûlé par une torchère et le lixiviat, ce liquide polluant issu des déchets en putréfaction, traité dans la station d’épuration du site.
L’enfouissement reste la dernière solution. Pour y pallier, il faut donc réduire sa production de déchets, individuellement, en utilisant au maximum le bac vert et les bornes à verre, mais pas seulement.
les coulisses de nos déchets
Benoît Layrle, directeur de Fenua Ma :
Rien que pour Tahiti et Moorea, 9 500 tonnes de déchets sont ainsi triées chaque année, exportées ensuite vers l’Asie ou la Nouvelle-Zélande pour y être recyclées.
Les poubelles des habitants de Faa’a, quant à elles, terminent toutes au dépotoir de Saint Hilaire. Seule commune de Tahiti à gérer elle-même ses ordures, en les enfouissant toutes.