L'ancien délégué au suivi des conséquences des essais nucléaires a été inhumé cet après-midi, à Papeari, aux côtés de son ami, John Doom.
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Bruno Barillot a été inhumé, ce 27 mars, auprès de son ami et frère de lutte, John Doom. Tous les deux avaient longtemps oeuvré notamment au sein de l'association Moruroa e tatou, pour la défense des anciens travailleurs.
Le délégué au suivi des conséquences des essais nucléaire est décédé samedi 25 mars, à l'âge de 77 ans, des suites d'une longue maladie.
Bruno Barrillot était connu pour son combat pour la reconnaissances des dégâts sur la flore, la faune, et bien-sûr, les populations provoqués par les essais nucléiares de la France dans le Pacifique entre 1966 et 1996, mais aussi en Algérie et au Japon.
En 2005, il avait été appelé par le gouvernement d’Oscar Temaru pour diriger la commission d’enquête sur les essais nucléaires. Mais, en 2013, lorsque Gaston Flosse revient au pouvoir, le gouvernement polynésien met fin à ses fonctions.
Finalement, en juillet 2016, Bruno Barillot est rappelé par le nouveau président du pays, Edouard Fritch. Il est de nouveau à la tête de la délégation polynésienne pour le suivi des conséquences des essais nucléaires. Il devient notamment un interlocuteur privilégié avec l’Etat français concernant la loi Morin.
L'homme, qui s'est battu jusqu'au bout pour les victimes du nucléaire et le peuple polynésien, désirait plus que tout construire un centre de mémoire du nucléaire dans le Pacifique. Un projet qui lui tenait à coeur mais dont il ne verra pas l'aboutissement.
Après le décès de John Doom il y a peu, c'est un nouveau un coup dur pour l'association Moruroa e tatou et les militants anti-nucléaire.
Bruno Barrillot a souhaité finir ses jours en Polynésie et se faire enterrer au fenua. "C'est une preuve d'amour pour le peuple polynésien.", avait conclu Roland Oldham.
Dans un communiqué, le Haut-commissaire, René Bidal, rend hommage à Bruno Barillot. Il salue sa détermination sans faille et ses convictions personnelles fortes. Et le Haut-commissaire de commenter plus loin : "Bruno Barillot et les associations qui l'ont accompagné ont été entendus par le Président de la République lors de la visite en Polynésie française. Cela s'est traduit par plusieurs résolutions fortes de l'Etat dont la suppression du risque négligeable dans la loi relative à l'égalité réelle."
Le délégué au suivi des conséquences des essais nucléaire est décédé samedi 25 mars, à l'âge de 77 ans, des suites d'une longue maladie.
Bruno Barrillot était connu pour son combat pour la reconnaissances des dégâts sur la flore, la faune, et bien-sûr, les populations provoqués par les essais nucléiares de la France dans le Pacifique entre 1966 et 1996, mais aussi en Algérie et au Japon.
En 2005, il avait été appelé par le gouvernement d’Oscar Temaru pour diriger la commission d’enquête sur les essais nucléaires. Mais, en 2013, lorsque Gaston Flosse revient au pouvoir, le gouvernement polynésien met fin à ses fonctions.
Finalement, en juillet 2016, Bruno Barillot est rappelé par le nouveau président du pays, Edouard Fritch. Il est de nouveau à la tête de la délégation polynésienne pour le suivi des conséquences des essais nucléaires. Il devient notamment un interlocuteur privilégié avec l’Etat français concernant la loi Morin.
L'homme, qui s'est battu jusqu'au bout pour les victimes du nucléaire et le peuple polynésien, désirait plus que tout construire un centre de mémoire du nucléaire dans le Pacifique. Un projet qui lui tenait à coeur mais dont il ne verra pas l'aboutissement.
Après le décès de John Doom il y a peu, c'est un nouveau un coup dur pour l'association Moruroa e tatou et les militants anti-nucléaire.
Bruno Barrillot a souhaité finir ses jours en Polynésie et se faire enterrer au fenua. "C'est une preuve d'amour pour le peuple polynésien.", avait conclu Roland Oldham.
Dans un communiqué, le Haut-commissaire, René Bidal, rend hommage à Bruno Barillot. Il salue sa détermination sans faille et ses convictions personnelles fortes. Et le Haut-commissaire de commenter plus loin : "Bruno Barillot et les associations qui l'ont accompagné ont été entendus par le Président de la République lors de la visite en Polynésie française. Cela s'est traduit par plusieurs résolutions fortes de l'Etat dont la suppression du risque négligeable dans la loi relative à l'égalité réelle."