La campagne présidentielle prend des allures de mauvais feuilleton. Depuis les primaires à droite, rien ne va plus entre gaullistes, sarkozystes, juppéistes, fillonistes et centristes. Le politologue Semir Al Wardi analyse le pourrissement du système politique français.
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La campagne présidentielle prend des allures de mauvais feuilleton. Depuis les primaires à droite, rien ne va plus entre gaullistes, sarkozystes, juppéistes , fillonistes et centristes. Les privilèges que le monde politique s'accordait depuis des décennies éclatent aujourd’hui au grand jour. L’affaire Fillon enfonce inéluctablement le candidat, l’annonce d’Alain Juppé refusant de se présenter sème le trouble. Emmanuel Macron et Marine Lepen ne sont pas épargnés.
Les politologues, pourtant rompus à l’exercice de l’analyse, sont unanimes : cette campagne, qui met en relief le pourrissement d’un système politique corrompu, n’a rien d’ordinaire.
Semir Al Wardi, politologue et maître de conférences à l'Université de Polynésie Française analyse ce rejet de la classe politique au micro de Caroline Farhi et Christian Deso
Les politologues, pourtant rompus à l’exercice de l’analyse, sont unanimes : cette campagne, qui met en relief le pourrissement d’un système politique corrompu, n’a rien d’ordinaire.
Semir Al Wardi, politologue et maître de conférences à l'Université de Polynésie Française analyse ce rejet de la classe politique au micro de Caroline Farhi et Christian Deso