Chef du service gynécologie-obstétrique au centre hospitalier de Tours, Gilles Body est actuellement sur le territoire pour former les chirurgiens gynécologues du centre hospitalier du Taaone.
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Pendant neuf jours, Gilles Body sera donc au Taaone pour enseigner aux chirurgiens gynécologues des techniques de reconstruction mammaire, après un cancer du sein. Ce sont des techniques particulières, car les femmes qui sont opérées ont subi des chimiothérapies et aussi des radio thérapies. Donc, les tissus mammaires sont très délicats à opérer.
C’est un transfert de connaissance qui permettra aux chirurgiens locaux de suivre leurs patientes durant tout leur traitement, de l’ablation à la reconstruction, qui intervient en général deux ans après l’ablation. Cette ablation su sein peut être simple ou double si les deux seins sont atteints et s’appelle une mastectomie.
110 nouveaux cas de cancer chaque année
En Polynésie, on dénombre 110 nouveaux cas de cancer du sein par an, qui aboutissent à une quarantaine de mastectomies. C’est une prévalence équivalente à celle de la France métropolitaine. On considère qu’une femme sur 9 sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie. La différence en Polynésie c’est qu’en général les femmes atteintes sont plus jeunes, autour de 35 – 40 ans.
Des opérations prises en charge par la CPS
La reconstruction se fait depuis 1980 et elle est prise en charge par la CPS et la sécurité sociale car on considère qu’il s’agit d’une véritable amputation que de nombreuses femmes vivent très mal. Mais jusqu’à présent les patientes de Polynésie étaient peu nombreuses à les demander car il faut encore subir plusieurs opérations et surtout parce qu’il fallait aller en France. Ce passage du professeur Body va donc permettre de former les chirurgiens sur place. Il va opérer 7 patientes, et il est déjà venu en 2005 reconstruire des patientes très abîmées.
C’est un transfert de connaissance qui permettra aux chirurgiens locaux de suivre leurs patientes durant tout leur traitement, de l’ablation à la reconstruction, qui intervient en général deux ans après l’ablation. Cette ablation su sein peut être simple ou double si les deux seins sont atteints et s’appelle une mastectomie.
110 nouveaux cas de cancer chaque année
En Polynésie, on dénombre 110 nouveaux cas de cancer du sein par an, qui aboutissent à une quarantaine de mastectomies. C’est une prévalence équivalente à celle de la France métropolitaine. On considère qu’une femme sur 9 sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie. La différence en Polynésie c’est qu’en général les femmes atteintes sont plus jeunes, autour de 35 – 40 ans.
Des opérations prises en charge par la CPS
La reconstruction se fait depuis 1980 et elle est prise en charge par la CPS et la sécurité sociale car on considère qu’il s’agit d’une véritable amputation que de nombreuses femmes vivent très mal. Mais jusqu’à présent les patientes de Polynésie étaient peu nombreuses à les demander car il faut encore subir plusieurs opérations et surtout parce qu’il fallait aller en France. Ce passage du professeur Body va donc permettre de former les chirurgiens sur place. Il va opérer 7 patientes, et il est déjà venu en 2005 reconstruire des patientes très abîmées.
Un spécialiste de la reconstruction mammaire au fenua