Les îles du Pacifique pourront-elles se développer sans que leur mode de vie soit bouleversé par les grandes puissances ? La question mêle enjeux économiques, politiques et de sécurité. Tel est le thème du colloque "Océanie convoitée" proposé par l'Université Française du Pacifique.
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Les îles du Pacifique pourront-elles trouver la prospérité sans l’intrusion des grandes puissances ? C'est le thème de ce colloque " l"Océanie convoitée", proposé par l'Université Française du Pacifique cette semaine.
De nouveaux enjeux économiques, politiques et de sécurité (menace terroriste) atteignent la région et la crise mondiale se décline aussi en Océanie. Les grandes puissances prennent conscience de l’intérêt de certaines ressources. Les grandes puissances se positionnent dans la compétition mondiale, mais elles prolongent aussi en Océanie leurs rivalités régionales (ex : Chine/Taïwan, Chine/États-Unis).
Des acteurs inattendus s’intéressent aussi à l’Océanie. La Russie manifeste son d’intérêt (présence navale renforcée dans le Pacifique nord, livraison d’armes à Fidji…). Des actions sont conduites par le monde arabe en direction de l’Océanie par exemple par les diplomaties marocaines et émiriennes dans une perspective énergétique post-hydrocarbures ou dans l'optique de gagner les voix à l'ONU des petits Etats océaniens.
Quant aux Océaniens, ils oscillent entre profiter des investissements étrangers et sauvegarder leur originalité.
Autant d'enjeux que le colloque "Océanie convoitée" veut analyser, sous l'égide du laboratoire GDI (Gouvernance et Développement Insulaire) de l’UPF, les 24, 25 et 26 novembre de 9h à 17h, en amphi A3.
De nouveaux enjeux économiques, politiques et de sécurité (menace terroriste) atteignent la région et la crise mondiale se décline aussi en Océanie. Les grandes puissances prennent conscience de l’intérêt de certaines ressources. Les grandes puissances se positionnent dans la compétition mondiale, mais elles prolongent aussi en Océanie leurs rivalités régionales (ex : Chine/Taïwan, Chine/États-Unis).
Des acteurs inattendus s’intéressent aussi à l’Océanie. La Russie manifeste son d’intérêt (présence navale renforcée dans le Pacifique nord, livraison d’armes à Fidji…). Des actions sont conduites par le monde arabe en direction de l’Océanie par exemple par les diplomaties marocaines et émiriennes dans une perspective énergétique post-hydrocarbures ou dans l'optique de gagner les voix à l'ONU des petits Etats océaniens.
Quant aux Océaniens, ils oscillent entre profiter des investissements étrangers et sauvegarder leur originalité.
Autant d'enjeux que le colloque "Océanie convoitée" veut analyser, sous l'égide du laboratoire GDI (Gouvernance et Développement Insulaire) de l’UPF, les 24, 25 et 26 novembre de 9h à 17h, en amphi A3.