Aéroports des Outre-mers : un trafic moins impacté par la crise sanitaire que celui de l'Hexagone

Avion sur la piste (illustration)
Les aéroports des Outre-mers ont un peu moins souffert de la crise sanitaire que les plateformes de l’Hexagone selon les chiffres du trafic 2021. La continuité territoriale, notamment, a permis de limiter la casse.

L’union des aéroports de France vient de publier son rapport d’activité portant sur l’année 2021. Et il en ressort que dans les territoires ultramarins, les plateformes aéroportuaires ont été un peu moins impactées, que celles de l’Hexagone, par la crise sanitaire depuis 2020. Il y a eu certes une baisse du trafic, -presque moitié moins de passagers par rapport à 2019-, mais elle a été moins importante dans ces régions.

Un peu moins de turbulences en effet en 2020 dans les aéroports d’outremer. L’arrêt  des vols a été moins brutal dans nos régions, que dans les plateformes métropolitaines. Ce grâce au maintien de la continuité territoriale et à la persistance d’un certain flux touristique.

Un schéma qui a perduré en 2021. L’an dernier, par rapport à 2019, le trafic dans les territoires ultramarins a baissé de 48%, contre 58% dans l’Hexagone. Au total, 6,7 millions de passagers y ont été accueillis. Contre le double l’année précédente.

En Guadeloupe précisément, 1,8 millions de passagers sont passés à Pôle Caraïbe durant cette même année 2021. Un chiffre légèrement en hausse sur une année, malgré le contexte sanitaire. Pôle Caraïbe qui reste le premier aéroport d’Outremer, devant Roland Garros à la Réunion, et Aimé Césaire en Martinique.