L'agresseur présumé de Georges Shin Oua Siron placé en détention provisoire

Le centre pénitentiaire de Ducos
Alors que Georges Shin Oua Siron, 82 ans, est encore dans un état grave au CHU de Fort-de-France, son agresseur présumé a été mis sous écrou à la prison de Ducos. L'homme est accusé de "tentative d'assassinat" sur l'octogénaire. Celui-ci avait reçu plusieurs coups de coutelas à la tête.
Après l'agression sanguinolente de samedi dernier (13 juin 2020) à l'Anse Cafard au Diamant, un homme dort depuis hier (lundi 15 juin) dans une cellule de la prison de Ducos. 

Il est accusé d'être l'auteur des coups de coutelas qui ont envoyé Georges Shin Oua Siron, 82 ans, aux services intensifs du CHU de Martinique. Pour l'heure, la victime est encore dans un état grave.


Mis en examen pour tentative d'assassinat


L'agresseur présumé aura passé 48 heures en garde à vue. Il avait été appréhendé peu de temps après les faits par les gendarmes.
Lors de son interrogatoire il a reconnu être l'auteur de l'agression sans pour autant expliquer, de manière rationnelle, son geste.
Un questionnement auquel devra répondre l'enquête ouverte quasiment tout de suite après l'intervention des secours pour porter assistance à l'octogénaire qui avait perdu beaucoup de sang.

Autre élément que devront vérifier les enquêteurs, plusieurs témoins affirment que l'auteur présumé des coups de coutelas harcelait depuis de nombreuses semaines la victime.

L'auteur présumé de cette agression est aujourd'hui en détention provisoire. il a été mis en examen du chef de tentative d'assassinat. 
 

Rappel des faits


Samedi dernier (13 juin 2020), Il est un peu plus de 10 heures, quand un individu armé d'un coutelas se jette sur Georges Shin Oua Siron, 82 ans, notaire bien connu en Martinique, alors qu'il est chez lui, au Diamant. 

Il lui assène alors plusieurs coups à la tête et aux mains (la victime a tenté de se défendre). Georges Shin Oua Siron prend alors difficilement la fuite à bord de sa voiture. Mais il n'ira pas loin avant de s'écrouler. 

Ce sont des passants qui donnent l'alerte.
La victime est dans un état critique quand les secours arrivent. Ils le transportent alors rapidement vers la Meynard.