La cérémonie d'ouverture des JO de Paris vendredi 26 juillet 2024, était "grandiose" selon une partie de l'opinion. Mais il y a aussi des regrets en coulisses.
Les premiers couacs
Dans une interview avec CBC (Caribbean Broadcasting Corporation), Cammie Burke, le chef de mission de la délégation de Barbade, a affirmé que la nourriture manquait à la cantine du village olympique.
Il y a deux nuits, les files d’attente étaient comme un long serpent. Il n’y avait pas de nourriture et es athlètes se plaignaient. Apparemment, le traiteur ne sait pas qu’il fait à manger pour les athlètes de haut niveau, qui doivent être bien nourris.
Cammie Burke, chef de mission de la délégation olympique de Barbade
En l'absence de produits protéiniques comme la viande et les œufs, la délégation de la Grande-Bretagne n’a pas perdu une minute. Elle a fait venir son propre chef cuisinier.
Nos athlètes ont décidé qu’ils préféraient aller manger dans notre pavillon de performance à Clichy, et nous devons donc faire venir un autre chef car la demande dépasse de loin ce que nous pensions. Nous essayons donc de faire en sorte que nos athlètes soient avantagés en ayant plus de nourriture.
Le directeur général de l’association olympique britannique, Andy Anson(entretien accordé au journal Le Parisien)
Les compagnies Sodexo, Danone, Carrefour et Coca-Cola ont obtenu les contrats pour nourrir les 200 délégations au village olympique, ce qui représente près de 40.000 repas par jour.
Pas de repères au village
Les athlètes constatent aussi qu’ils sont souvent perdus dans le village olympique, à cause d’une absence de panneaux d’indication.
Plusieurs fédérations internationales ont également noté que la durée des trajets annoncée par les organisateurs n’est pas réaliste.
Les nageurs barbadiens ont pris 75 minutes pour retourner au village depuis le centre aquatique, au lieu des 20 minutes annoncées par les organisateurs.
Problèmes de lits
Chez les Jamaïcains, le chef de mission Ian Kelly, a eu la mauvaise surprise en arrivant au village olympique. Il manquait des lits pour sa délégation, or tout aurait été réservé bien avant de débarquer à Paris.
En outre, les chambres du site ne sont pas climatisées. Les athlètes sont 5 dans chaque pièce où il y a juste des ventilateurs. "Pour l’instant, la chaleur est supportable" disent-ils.
Les chambres sont relativement fraîches pour l’instant. Il fait frais la nuit, il y a des stores et la ventilation est bonne.
Ian Kelly, chef de mission de la délégation Jamaïcaine
Les responsables de l’équipe de la Jamaïque sont à la fois catégoriques et optimistes : "les athlètes de ce pays caribéen qui produit beaucoup de champions sportifs, auront tout ce qu’il faut pour être en forme avant et pendant les épreuves".