C'est la haute saison pour Air Calédonie, fortement sollicitée en cette période de fêtes. Mais le PDG de la companie, Samuel Hnepeun, explique que les deux ATR récemment livrés ne sont pas encore pleinement opérationnels, ce qui génère des difficultés.
En période de fêtes, tous les regards se tournent vers la compagnie aérienne Air Calédonie. De nombreux passagers se souviennent en effet des problèmes rencontrés les autres années à la même époque, en raison des fortes hausses d'affluence sur ses vols.
Cette année, il semble que la tendance est plutôt au calme. "C'est une saison qui s'annonce plutôt tranquille", commente Samuel Hnepeune, Président-Directeur général d'Air Calédonie.
Toutefois, la compagnie est loin de se reposer sur ses lauriers. En cause, la réception récente de ses deux ATR, deux nouveaux 2 ATR 70-600, qui sont venus complèter la flotte de trois ATR 72-500. Livrés fin novembre et début décembre, les deux avions sont venus bousculer quelque peu les plans d'Air Calédonie.
"Ce qui est un peu dommage, c'est que les deux avions ne sont pas arrivés tel que c'était prévu à l'origine, explique Samuel Hnepeune. "Idéalement, pour mettre en place les deux avions, il aurait fallu qu'ils arrivent avec trois mois d'intervalle. En fait, il s'est avéré qu'on a reçu les deux avions à une semaine d'intervalle".
Pour le PDG, l'arrivée d'un nouvel avion nécessite plusieurs semaines pour que les pilotes puissent se familiariser avec l'appareil, que des instructeurs et de nouveaux équipages soient formés. Il estime que deux à trois mois sont nécessaires pour que l'avion commence à fonctionner à son plein potentiel.
"Le petit bémol est que les deux avions arrivent à une période qui n'est pas forcément la plus favorable", explique Samuel Hnepeune. "En ce moment, nous aurions besoin de toute l'offre en sièges pour pouvoir transporter notre clientèle, à une période de fêtes où nous sommes très sollicités."
Par contre, le PDG de la compagnie salue des avancées avec les contrôleurs aériens qui ont permis d'éviter de repousser certains vols au lendemain, comme c'est assez fréquemment le cas pour les derniers vols du soir.
"Cela arrive encore un peu que le dernier vol du soir soit repoussé au lendemain", conclut Samuel Hnepeune. "Mais peu Noël, on a réussi à s'accorder avec le contrôle aérien pour avoir des ouvertures complémentaires, qui nous ont permis par moment de sauver nos vols du soir".
Retrouvez les déclarations de Samuel Hnepeune au micro de Thérèse Waïa et Claude Lindor pour NC1ère :